Ce drame était prévisible s’insurgent l’Office international des migrations et le Haut Commissariat aux réfugiés. Depuis fin octobre 2014, l’opération de surveillance et de sauvetage en mer Mare Nostrum s’est arrêtée, faute de financements, et remplacée par Triton, une surveillance des frontières plus proche des côtes italiennes.
« L’arrêt de Mare Nostrum, avec également des crises continues en Libye, en Irak, faisaient qu’on allait arriver à cette situation. Cette opération européenne faisait que des moyens étaient mis en œuvre pour pouvoir contrôler l’ensemble de la mer Méditerranée, et on se retrouve depuis quelques semaines avec les seuls moyens mis à disposition par l’Italie elle-même, ce qui fait que les contrôles sont nettement limités », regrette Florence Kim, de l’OIM.
Certains pays européens estimaient que Mare Nostrum encourageait les migrants à prendre la mer. Faux, rétorquent l’OIM et le HCR, et ce nouveau drame en est la preuve. L’Europe doit combattre les réseaux de trafic de migrants, mais doit aussi continuer à sauver des vies. C’est une obligation, selon le Haut Commissariat aux réfugiés……Lire la suite sur rfi.fr