Vous voulez aller à l’étranger ? vous cherchez des informations sur l’obtention des documents légaux ? Waka Well.info est l’endroit idéal pour avoir la réponse à toutes vos questions. La plateforme conçue par l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) a été officiellement lancée, ce mardi 7 mars 2023, au Mali. C’était à l’hôtel Onomo, en présence du Chef de mission de l’OIM- Mali.
Le Mali est désormais le 11e pays à abriter la plateforme Waka Well. Issu de l’association de deux langues, l’expression Waka Well signifie, en français « voyager bien ». La plateforme, disponible en anglais, en français et en arabe, offre des informations sûres sur l’obtention des documents de voyage notamment du visa dans les pays qui y sont répertoriés. « Waka Well offre des alternatives à une migration irrégulière et dangereuse », a indiqué Pascal Reyntjens, Chef de mission OIM- Mali, dans son intervention au lancement de la plateforme.
Au-delà d’offrir des informations sûres, la plateforme répertorie les créneaux porteurs pour chaque destination. Aussi, Waka Well permet à ses utilisateurs de poser des questions ou obtenir des orientations sur le pays de leur choix. « Notre rôle à l’OIM n’est pas de dire aux gens de ne pas voyager. Notre rôle, c’est de dire si vous voulez voyager, faites-le en règle », a expliqué le Chef de mission OIM-Mali. Il s’agit, a-t-il expliqué, d’offrir des informations aussi neutres qu’objectives aux potentiels candidats à l’immigration.
Avec près de 40 000 utilisateurs majoritairement dans les pays comme la Gambie, la Guinée et le Sénégal, Waka Well est un guide sûr pour la migration régulière. Selon Bob Quenum, chargé de l’information publique à l’OIM-Mali, la plateforme est conçue avec les normes internationales en sécurité informatique. L’objectif de Waka Well, a détaillé Bob Quenum, est de permettre aux jeunes de prendre des décisions éclairées sur leur avenir, qu’ils soient dans leur pays ou à l’étranger.
Au lancement de la plateforme, la question de langue a été soulevée par des participants à la cérémonie. « On sait que la plupart des candidats à la migration ne sont pas instruits, alors un site en français n’est-il pas un frein à l’accès à l’information ? », s’est inquiétée Mme Sangaré aicha Koné, présidente de l’association Benkadi, une organisation de femmes, travaillant dans l’agroalimentaire. « Non, la langue n’est pas un frein à l’accès à l’information », ont rétorqué les initiateurs de la plateforme. En réalité, beaucoup voyagent dans des pays où ils ne parlent pas la langue et ne sachant même pas où se renseigner. Dans ce contexte, avec une source d’informations sûres, on peut se faire aider par un frère ou un ami.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net