Maliens de la diaspora : Que peut-on obtenir d’une jeunesse divisée ?

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La jeunesse est dit-on l’avenir de tout un pays. C’est pour cette raison que les autorités de différents pays accordent une attention particulière à son encadrement, sa formation, sa promotion. C’est la jeunesse qui est le fer de lance du développement socio-économique.

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Ainsi, grâce à la cohésion et à une synergie d’actions, les jeunes sont en mesure de traduire efficacement les projets, programmes et aspirations des pouvoirs publics et des populations. Une jeunesse unie est le creuset du rayonnement de l’image du pays d’origine.
rnC’est d’ailleurs ce qui fait dire que chaque Malien de la diaspora est un ambassadeur ; les actes qu’il pose peuvent avoir, selon les cas, des répercussions positives on négatives.

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C’est pourquoi les autorités de notre pays, notamment le département de tutelle et le conseil national de la jeunesse ne doivent pas rester indifférents face aux mésententes, aux situations conflictuelles entre les jeunes, surtout quand il s’agit de ceux qui vivent à l’étranger.

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C’est, depuis quelques années, le cas de la jeunesse malienne de la France qui, à cause du bicéphalisme qu’elle entretient sans scrupule, est en train de ternir l’image du pays. La situation est d’autant plus grave que ce sont ces jeunes qui constituent les principaux acteurs du développement. Ce n’est donc pas en étant divisés qu’ils peuvent attirer plus d’opportunités en direction du pays d’origine. En ont-ils conscience? En tout cas, les structures de jeunesse malienne basées en France n’en ont même pas dans la mesure où  elles ont été mises en place avant même que le conseil National de la jeunesse ne prévoie leur création.

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Dans ce cas, n’y a-t-il pas lieu de dissoudre les deux bureaux et de procéder à la mise en place d’un nouveau bureau consensuel qui aura pour mission principale de réconcilier les parties qui s’affrontent inutilement depuis quelques années ? Aujourd’hui, le ministère de la Jeunesse et des Sports et le Conseil National de la Jeunesse sont fortement interpellés à travailler rapidement pour une issue favorable à cette situation de crise qui n’a que trop duré. Il faut préciser que lorsqu’on se réfère au Programme de Développement Economique et Social du président de la Républiques, il apparaît que la jeunesse y occupe une place de choix. Ainsi, sans sa cohésion, la mise en œuvre du PDES pourrait connaître beaucoup d’entraves.

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Dans ce cas, le département en charge de la jeunesse serait interpellé sur la question ; ce qui révélerait sans ambiguïté sa défaillance. Alors, ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir ?
rnLa balle est donc dans le camp des deux structures, car l’opinion publique n’est pas dupe.

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rnTiémoko TRAORE

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16 novembre 2007

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