Sous l’égide du ministre Abderhamane Sylla, le département de tutelle montre autant de disponibilité et d’engagement à impulser cette dynamique par une bonne organisation des secteurs où la diaspora peut s’illustrer par un apport précieux à l’épanouissement de la patrie. C’est dans ce cadre que s’est déroulée, Vendredi dans les locaux dudit ministère, un cadre d’échanges et de concertations entre acteurs de divers horizons académiques, scientifiques ainsi que du domaine des affaires. Y ont pris part, outre les travailleurs du département conduits pour la circonstance par son Secrétaire général, des représentants des secteurs de la recherche, de la santé et d’organisations professionnelles. Objectif du conclave : réussir une sorte de croisement des compétences et des expériences d’exploitation des riches potentialités des Maliens l’Extérieur et mettre en exergue le profit que peuvent en tirer certains secteurs prioritaires du développement. Les participants ont ainsi été tenus en haleine, deux heures d’horloge environ, par les exposés de deux initiatives qui se singularisent par les franc-succès qu’ils remportent dans l’exploitation nationale du savoir et du talent des expatriés. Il s’agit du programme ‘’Tokten’’ et du projet ‘’Cluster for Africa’’. Le premier se présente comme un mécanisme de transfert des connaissances. Encadré par les Nations-Unies depuis son avènement, en 1976, il contribue au développement de secteurs stratégiques comme la santé, l’éducation et l’enseignement supérieur, l’agriculture et l’entreprenariat, à travers notamment la formation de formateurs et le renforcement des compétences. Idem pour le projet ‘’Cluster for Africa’’ aux destinées duquel préside le compatriote résident en Pologne Mahamadou Bah. L’initiative vise également à mieux organiser les success-story du continent à l’étranger pour les rendre plus utiles au développement des différents pays, par le biais toujours du transfert des compétences, connaissances et des expériences les mieux réussies.
Les deux initiatives trouvent chacune leur répondant dans une politique de migration qui va désormais au-delà de ’expression de l’apport des Maliens de l’Extérieur par le seul rapatriement massif de ressources matérielles et financières.
En initiant un cadre de regards croisés des deux outils, le département aura donc contribué à poser les jalons d’une nécessaire synergie d’actions dans le sens de l’atteinte de ses objectifs de transformer la migration en ‘’atout pour le développement du pays par le partage des connaissances et expériences de réussite’’.
A. Keita
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Malien ami Chinois
Dès son retour, suite à sa tournée arabo asiatique, du 13 au 29 Décembre 2014, le docteur Abdramane Sylla, ministre des Maliens de l’extérieur reçoit, le 8 janvier 2015, à son cabinet, l’ambassadrice de Chine au Mali.
Là-bas, plus précisément dans la belle ville de Guangzhou ses compatriotes de la ville de Guangzhou lui exprimèrent leurs préoccupations et il promit ferment de réagir dès son retour au Mali.
De quoi s’agit-il ? Primo : le problème de visa d’entrée et de séjour tracassent les Maliens de Guangzho, qui estiment, à juste titre, très court et entraînent de multiples sorties de ladite ville. Ce n’est pas tout. C’est la croix et la bannière pour l’éducation des enfants des migrants maliens. Sans compter les difficultés liées aux taxes et au prix du logement par an…
Tout compte fait, le docteur Abdramane Sylla apprécie le rapport des autorités chinois quant à la qualité de la conduite des Maliens. Mais, il déplore le fait que d’autres personnes se servent de documents maliens pour ternir l’image du Mali. C’est dire que des échanges approfondis entre les deux pays s’avèrent nécessaires. C’est d’ailleurs le souhait du directeur des Affaires provinciales de Guangzhou, Fu Lang.
C’est la raison pour laquelle, l’ambassadrice de la Chine au Mali promet de consulter avec son Consul pour disposer de la réalité exacte. Cependant, elle confirme que les mesures prises par la Chine ne visent pas exceptionnellement un pays, surtout africain.
Les Africains sont les amis de la Chine.
A. K