La Secrétaire générale de la Conférence intergouvernementale sur la migration Louise Arbour face à la presse hier à Marrakech : – «Le Pacte mondial pour des migrations sera signé ce lundi par plus de 150 Etats. Ce n’est pas un document contraignant»

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– «Nous remercions le Royaume chérifien pour la bonne organisation de cette conférence mondiale»

C’est ce lundi aux environs de 8 heures que la Conférence mondiale sur la migration sera lancée à Marrakech, au Maroc, en présence de plusieurs personnalités dont le Secrétaire général des Nations Unies et des Chefs d’Etat. Au cours de cette rencontre, ils signeront le document du Pacte sur les migrations, en présence de plus de 700 journalistes accrédités pour la circonstance. C’est ce qui ressort de la conférence de presse que la Secrétaire générale de la Conférence intergouvernementale,  Mme Louise Arbour a animée ce dimanche après-midi. Elle a aussi saisi cette opportunité pour réitérer ses vifs remerciements aux autorités Marocaines pour le travail remarquable entrepris en vue d’abriter cette Conférence, qui prendra fin ce mardi. 

 Tout est fin prêt pour le démarrage des travaux de la Conférence mondiale sur la migration internationale ce lundi à Marrakech, au Maroc. Pour la circonstance, les organisateurs ont mis le paquet pour que ce grande-vous tant attendu puisse être une grande réussite. Voilà pourquoi, la ville de Marrakech est devenue aujourd’hui la capitale de la migration, une question très préoccupante.  Plus de 150 représentants des Etats et plus de 700 représentants des différents supports médiatiques en provenance des quatre coins du monde sont déjà sur place pour la couverture de cet important événement. Sans oublier la participation de 400 partenaires dont les agences onusiennes, les acteurs de la société civile, le secteur privé et le milieu académique.

En 24 heures de l’ouverture officielle, la Secrétaire générale de la Conférence mondiale sur la migration, Louise Arbour non moins responsable des questions migratoires au niveau des Nations Unis, a échangé ce dimanche qui doit abriter la rencontre, avec les journalistes sur les préparatifs de la conférence. Cette femme juriste est également Représentante Spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour les Migrations internationales. Elle a tout d’abord tenu à féliciter et remercier les autorités marocaines pour les efforts déployés dans le cadre de l’organisation de cette rencontre, qui mobilisera des milliers de personnes différents horizons à travers le monde.

Selon Louise Arbour, le Pacte mondial est un processus de plusieurs mois où plusieurs Etats ont déjà donné leur feu vert pour sa mise en œuvre. Elle a précisé que «le Pacte sera signé ce lundi par 150 Etats. Ce document qui va régler plusieurs  problèmes n’est pas contraignant sur le plan juridique. Il n’est pas confidentiel et il est rédigé dans un langage clair et limpide. C’est pour vous que cette Conférence n’est pas un lieu de négociation puisque ce texte a été accepté par tout le monde. Pour sa réussite, nous pensons que les Etats doivent s’y mettent».

Mme Louise Arbour s’est dite très surprise sur des questions erronées puisque ce Pacte permettra aux Etats de faire la différence entre un migrant régulier et un migrant irrégulier. Il a été amorcé à l’initiative de l’organisation des Nations Unies.

«Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières est un document fondamental pour assurer une meilleure gestion de la question migratoire, a affirmé, dimanche soir dans la cité ocre, la Secrétaire générale de la Conférence intergouvernementale sur la migration» a déclaré Mme Louise Arbour. Avant de préciser que «ce Pacte, fruit de 18 mois d’intenses négociations, vise à adopter les meilleures pratiques en matière de migration dans le cadre du respect des Droits de l’Homme et de la souveraineté des Etats, qui constitue la pierre angulaire de la politique migratoire».

 

El Hadj A. B. HAÏDARA depuis Marrakech, au Maroc

 

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