Le Centre International de Conférences de Bamako a abrité, le vendredi 18 décembre 2009, les activités de célébration de la Journée mondiale du migrant, dont le thème était "Le contexte actuel de la migration au Mali: enjeux et perspectives". La cérémonie était présidée par le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Badara Aliou Macalou. Il était entouré du Directeur de Centre d’Information et de Gestion des Migrations (CIGEM), Abdoulaye Konaté et du Représentant de l’Union Européenne au Mali, Giaccomo Durazzo.
Dans son allocution d’ouverture, le directeur de CIGEM a tout d’abord remercié le ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine pour son courage et son engagement face aux problèmes migratoires. Il a expliqué que le CIGEM est le fruit d’un dialogue entre le Mali et l’Union Européenne en vue d’élaborer une approche concertée des questions migratoires. Selon lui, c’est un projet-pilote, qui allie pour la première fois migration, emploi, formation et développement.
Il a affirmé : "notre objectif est de contribuer à la définition et à la mise en œuvre d’une politique migratoire du Mali, adaptée aux dynamiques nationales, régionales et internationales, en constante évolution". Il a ensuite déclaré que la migration était un atout pour le développement du Mali, et qu’il y avait aujourd’hui plus de cinquante associations déjà créées, en synergie entre la société civile et le ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine. Le CIGEM a pour missions l’amélioration de la connaissance des phénomènes migratoires; l’accueil, l’information, l’orientation et l’accompagnement des migrants potentiels et des migrants de retour; l’information sur les conditions juridiques de la migration et la sensibilisation de la population sur les risques de la migration irrégulière; la valorisation du capital humain, financier et technique des Maliens de l’extérieur ; le monitoring des transferts de fonds entre les pays d’accueil et le Mali et l’analyse de mesures pour réduire les coûts de transaction et augmenter l’impact de ces transferts sur le développement local au Mali.
Fatou SISSOKO, Stagiaire
