En prélude au lancement de la Journée de l’association malienne des expulsés (AME), qui se tiendra les samedi 23 et dimanche 24 octobre, le Directoire de l’association a animé, le mardi 19 octobre, une conférence de presse, sur le thème: «Emigration et développement pour une justice sociale».
Après les éditions de 2008, sur le thème Réflexion sur l’émigration et de 2009, où la parole était donnée aux expulsés, le thème choisi pour la présente édition est Emigration et développement pour une justice sociale. Le Président de l’AME, Ousmane Diarra, dans sa déclaration liminaire, a invité les journalistes à une profonde réflexion sur ce thème d’actualité.
Pour conclure, il se demandera pourquoi, après 50 ans d’indépendance, il y a toujours beaucoup de candidats à l’émigration, avant de citer les privatisations, le manque d’emploi et la mal vie comme quelques éléments de réponse à sa question. Emboîtant le pas au Président de l’AME, le second conférencier, Bakary Berthé, Président de la commission «Sit in à la Bourse du travail» dira: «nous sommes des candidats potentiels à l’émigration à cause des privatisations. On ne peut pas parler de création d’emplois alors qu’on ferme les usines. Aujourd’hui, Huicoma, qui pourrait employer 2000 personnes, n’emploie plus que 260 travailleurs».
Parlant de la Journée de l’association malienne des expulsés, Bakary Berthé a annoncé l’arrivée de plusieurs délégations. A savoir, ATE du Togo, Nolager Bremen Medico International d’Allemagne et Médecins du Monde (France). Il a ensuite dévoilé aux journalistes le programme des deux journées. Il s’agira de conférences-débats, de sketches, de soirées de présentation de films, de soirées musicales et aussi d’une réunion stratégique sur l’agenda et le parcours de la Caravane citoyenne.
Pierre Fo’o Medjo