De nombreux jeunes Maliens incarcérés dans les geôles de la Guinée équatoriale interpellent le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, afin qu’il intervienne auprès de son homologue équato-guinéen pour améliorer leurs conditions.
C’est ce jeudi que s’ouvre à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale, le 23ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine (UA). Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement prendront part à ce sommet, dont le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta.
Si l’un des objectifs visés par cet instrument privilégié de l’intégration africaine est la libre circulation des personnes et leurs biens sur le continent, la réalité est toute autre pour l’heure. Dans ce pays considéré comme un eldorado qui attire de plus en plus de jeunes immigrés, de nombreux jeunes Maliens croupissent au gnouf. Pas plus tard qu’en mai dernier, un groupe qui tentait de s’y rendre a été arrêté par les forces de sécurité et ajouté à d’autres qui se trouvaient déjà dans les geôles. Partis tenter leur chance en Guinée équatoriale, ces jeunes vivent dans des conditions épouvantables que leurs parents qualifient d’extrêmement difficiles.
« S’il vous plait, trouvez un moyen de dire au président Ibrahim que nos enfants qui voulaient aller en Guinée équatoriale ont été arrêtés et emprisonnés. Les informations qui nous parviennent ne sont pas rassurantes : enchaînés, les uns aux autres, ils sont dans des conditions extrêmement difficiles. Ils n’ont ni volé, ni tué. Nous comptons beaucoup sur le Président de la république. IBK est un homme qui a souci des Maliens notamment de ceux vivant à l’extérieur.», nous a confié une mère très inquiète du sort de son garçon avec qui elle n’arrive pas à rentrer en contact.
A quelques heures de l’ouverture de ce sommet de l’UA, ces jeunes Maliens incarcérés dans les geôles de la Guinée équatoriale interpellent le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta afin qu’il intervienne auprès de son homologue équato-guinéen, Théodoros Obiang Nguema Mbasogo.
Faut-il le souligner, dans les pays comme la Guinée équatoriale et l’Angola, l’immigration clandestine est considérée comme un crime et sévèrement réprimé en conséquence. On se rappelle que pendant la Transition, la très compétente ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’intégration africaine, Mme Traoré Rokiatou Guikiné avait effectué un périple dans ces lointaines contrées pour informer les autorités de ces pays de la situation au Mali, mais aussi plaider pour plus d’indulgence en faveur de nos nombreux compatriotes qui y résident.
Par Ousmane Ballo
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C’est vrai 90% de ces personnes nommees dans les ambassades ont fait le leche Q a Lobbo qui les a mis a ce poste contre le gre du syndicat du department des affaires etrangeres qui est inexistent,laxiste et corrumpu.personne ne respect la diplomatie malienne a travers le monde que dieu sauve le mali.
TOUT CA C’EST LA FAUTE DES SOIT DISANT DIPLOMATES DEPENSIERS NOMES PAR COMPLAISANCE.QU’EST CE QUE LES ATTACHES MILITAIRES ONT APPORTES AU MALI PENDANT LES CRISES DU NORD.QU’EST CE QUE LES DIPLOMATES ONT FAIT POUR QUE L’UNION EUROPEENNE ,LA BANQUE MONDIALE ET LE FMI N’ANNULENT LEURS AIDES AU MALI.PRESIDENT IL FAUT LES BALAYES TOUSET DONNER UN SANG NOUVEAUX A NOTRE DIPLOMATIE. ILS SONT LA A OEUVRER POUR LEURS MENTORS ATT QU’ILS CONTINUENT TOUJOURS DE LE SERVIR.
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