Au Mali, en majorité, les populations vivent sous le seuil de la pauvreté. Ce qui, comme dans d’autres pays pauvres d’Afrique, pousse les jeunes bras valides, désœuvrés à traverser vaille que vaille, la Méditerranée. Direction ? L’Europe.
Pour traverser, ils paient des passeurs sans scrupule à prix d’or. Le business est si rentable pour les opérants, qu’il devient un casse-tête pour les pays européens. Par contre, ces aventuriers aux origines diverses (Afrique noire ou Maghreb…) meurent en milliers, chaque année.
Ceux qui, dans de rares fois, arrivent à mettre pieds sur le sol européen, puisque n’ayant pas de papiers, sont exposés aux interpellations.
Alors là, mieux vaut être malien. A quelle fin ?
-D’abord en 2006 et en 2008, le Président Amadou Toumani Touré avait refusé de signer un accord de réadmission, tenant tête à son homologue français Nicolas Sarkozy. Ce qui fait effet toujours d’une grande attention des européens à l’égard des maliens.
-Ensuite, dans le nord du Mali ou à Bamako, il suffit de débourser des miettes pour se procurer de fausses pièces d’identité.
-Et enfin, les Maliens n’ont pas besoin de visa pour se rendre en Algérie ou au Niger. Et puis, en cas de retour forcé, il est plus facile de rentrer « l’aventure » depuis le Mali que depuis le Cameroun ou le Bénin (Etats déversoirs d’immigrés de l’Europe)…
Haby Sankoré
Haby Sankore, je n ai pas compris la fin de votre article.
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