Immigration-rapatriement : 181 migrants maliens arrivent aujourd’hui de la Libye

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Photo à titre illustratif

Le Gouvernement du Mali, en collaboration avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), vole, une fois de plus, au secours de nos compatriotes vivant dans des situations désastreuses sur le sol Libyen. Parmi ces personnes en situation d’infortune, 181 ont décidé de regagner volontairement la mère patrie. En vue d’un meilleur rapatriement, le Gouvernement et l’OIM ont affrétés un vol à cet effet qui atterrira à l’Aéroport International Modibo Kéïta ce jeudi 24 Août 2017.

Dans le but de mettre un terme aux calvaires qu’ils subissent en Libye, 181 maliens ont pris la ferme décision de retourner au bercail. Cette décision a du coup fait réagir les autorités maliennes. Ainsi, en collaboration avec l’OIM, un vol a été affrété dont l’atterrissage est prévu pour ce jeudi 24 Août 2017 à l’Aéroport International Modibo Kéïta pour le bon retour de nos compatriotes. Parmi ces rapatriés volontaires 33 proviennent du Centre de détention Tarick Sika, 105 personnes constituées en famille et 43 partants volontaires individuels.

La migration est depuis belle lurette ancrée dans la tradition malienne du fait du taux de chômage élevé des jeunes, de la famine, de l’insécurité, la liste n’est pas exhaustive. Les candidats à l’immigration prennent toutes sortes de risques qui sont entre autres les bandes de réseaux passeurs, les groupes islamistes, la mer, le désert. Ce, dans le but de revenir ou de contribuer au développement économique de leur famille, village, voire du pays.

Cependant, force est de reconnaître que la vision des plus hautes autorités est de faire de l’immigration, un atout pour le développement, un facteur de croissance économique, un instrument de lutte contre la pauvreté. C’est dans ce sens que notre pays s’est doté d’un document appelé « Politique Nationale de Migration » (PONAM). Ledit document aborde la migration dans sa globalité et se fonde essentiellement sur les défis et les enjeux identifiés. La question qui se pose maintenant est de savoir : qu’en est-il de la mise en œuvre correcte de ce document ?

Sidiki Adama Dembélé

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