Ils sont partis, volontiers, forcés, quittant le désordre, la fatalité. Chercher le calme, l’espoir pour soi-même, pour le collectif. Vers une direction rude, voulant faire dos aux difficultés. En quête de profusion imaginée, d’un changement fictif.
Laissant tous; parents, amis, femmes, maris et souvenirs. Visant un destin incertain, faisant face aux nombreux obstacles. Ils s’approchent à destination épuisés, troublées, traumatisés. Le cœur brisé, l’âme engloutie par des douleurs physiques et même morales. La faim, la soif, la chaleur, l’épuisement extrême leur font compagnie. La majorité, s’appauvrit, quitte bredouille, visant une compensation. Beaucoup ne respireront pas l’air de la destination, n’y arriveront pas. Ils seront séchés au soleil, ou peut être dévorés par les bêtes maritimes.
Une minorité fait le même chemin, confortable, plus cher, en peu de temps. Avec des sorts communs à ceux qui durent en chemin, ils affronteront tous. Froid et froideur, racisme et mépris, isolation et vide, distance et regret. Pauvreté et labeur, silence et indifférence; un autre malheur d’un autre monde. Le peuple boude, la jeunesse fuit, le temps passe, le progrès s’est arrêté. De part et d’autre, les voies semblent être sans issues, le temps passe vite. Et l’incompréhension va grandissant donnant lieu au désespoir. Croire, espérer et persister dans un doute absolu, une réalité écrasante. Voilà enfin, dans un monde vivant une autre réalité incompatible. Des questionnements, des incompréhensions et mêmes des révoltes silencieuses. Regrets d’un côté, espoir donné au départ, ils vont et doivent rester sans souvent le vouloir.
Les plus nantis cherchent les lumières traversant des dures épreuves quotidiennes. Leur destination était l’Europe, elle était leur espoir; la solution aux maux individuels et collectifs. En même temps; sources du malheur, généré par ses représentants locaux, ses sujets. Qui maltraitent le peuple, la démocratie, les lois et aussi transfèrent les richesses ailleurs. Créant des affamés, plus de pauvres, d’ignorants, des malades et des exilés. Ces immigrés, réfugiés sont partis. Certains ont disparu, beaucoup ne viendront pas.
Ils ont quitté pour atteindre l’espoir, nombreux ont compris vite la source des détresses. Incompris, exploités, volés, humiliés, moqués, ils supportent tous.
Le chemin fut long et cher dans toutes les mesures, ils n’ont plus de choix.
Mariam Mara
Perdre espoir à son pays ne signifie point aller gacher,hypothequer sa vie,aller est il la solution?
Combien meurent en cours de route,combien sont noyés, combien arrivent ils à s en sortir?
Il est temps d arrêter cette hémorragie, des jeunes gens abreuvés de mensonges par les trafiquants,des éléments de la gardian italiens complices des passeurs.
La presse doit mettre le doigt sur ce point,oui l Italie est fautive de cet engouement de la jeunesse africaine vers la noyade.
Qu en serait il si une fois la gardian italienne une fois recupere les clandestins en mer,les faisait retourner sur les côtés africaines?
On serait pas à cette hecatombe,a cette honte de la race noire.
Les clandestins sont secourus en mer par la guardia italienne sur indication des passeurs et chaque camp en tire profit.
Oui,il faut avoir le courage de le dire,ce n est pas aujourdhui que la misère sévit en afrique,que nos politiques se servent de nous pour s enrichir,mais tous ces maux sont mis en avant pour justifier le départ des jeunes vers une aventure plus périlleuse et dangereuse que de rester en afrique.
Que les chefs d état africains aient le courage d indexer l Italie et non seulement les chefs de guerre libyens ou les passeurs,car en finalité c est bien là guardia italienne qui sous couvert de secours participe au trafic et encourage les passeurs à jetter des milliers de gens sur des bateaux de fortune..oui la guardia italienne est bien complice des passeurs sinon,le phénomène se serait arrêté depuis fort longtemps.
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