Immigration clandestine : Cent nouveaux refoulés maliens de la Libye regagnent Bamako

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lls sont au nombre de 100, les refoulés maliens qui sont arrivés, mardi 17 juin, à l’aéroport de Sénou par un vol  libyen. Ce sont, pour la plupart, des jeunes gens très amers contre le traitement reçu dans les geôles libyennes. rn

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Complètement démunis à leur arrivée, le corps de quelques uns d’entre eux, présente encore des blessures non cicatrisées. Il faut dire que beaucoup ont subi des sévices de la police pendant  leur arrestation. Ils ont quitté la Libye sans sou ni bagages.

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Mohamed, l’un des refoulés, originaire de Koulikoro, déclare qu’il avait été pris à la frontière Mali – Libye. Il avait été fouillé des pieds jusqu’à la tête et dépouillé de tout son argent. Ensuite, les policiers l’avaient copieusement battu avant de l’envoyer en prison. Son refoulement n’est survenu qu’après 7 mois de détention.

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Modibo, quant à lui, explique qu’il avait été arrêté à Tripoli. Pourtant, affirme-t-il, il avait tous ses titres de voyages, mais comme il se trouve que pendant le temps du refoulement on ramasse tous ceux qu’on rencontre dans la rue, la police l’avait pris et jeté en prison. Il a été ensuite transféré à la prison de Greboul, qu’il compare à la très tristement célèbre geôle de Kidal.

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Dans cette prison, selon ses déclarations, on bastonne les prisonniers. Pire les pensionnaires ne bénéficient pas de soins médicaux.

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Le comble dans cet enfer est que ses compagnons et lui n’ont pas reçu la moindre visite du consul du Mali en Libye. C’est après 9 mois de détention qu’il a finalement été expulsé.

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Selon les refoulés, il reste environ 900 Maliens détenus dans quatre prisons libyennes. Entre le mois de mai et le mois de juillet, la protection civile a accueilli 332 Maliens refoulés de Libye.

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A leur arrivée, , explique le sergent Nouhoum de la brigade des sapeurs-pompiers de Sogoniko,  les expulsés sont accueillis à l’aéroport, vaccinés, nourris et logés.

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Enfin, ceux qui veulent se rendre chez eux sont transportés jusqu’à domicile. Les malades, quant à eux, sont maintenus à Bamako et soignés avant d’être acheminés dans leurs localités d’origine.

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Pierre Fo’o MEDJO

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