Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il règne un climat délétère au sein de la section de l’Union Nationale des Jeunes du Mali (UNJM), section de la France depuis août 2007, date de renouvellement du bureau qui était dirigé par Ismaël Sacko jusqu’à la date du 5 août au cours de l’Assemblée Générale ordinaire.
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Pour se rendre compte de cette querelle de clochers, il suffit de débarquer à Paris en tant que journaliste pour se rendre compte. Car, les sollicitations se font jour. C’est ce qui s’est passé au cours de notre séjour parisien.
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Tout est parti du renouvellement du bureau du CNJM-France au cours de l’Assemblée ordinaire des 4 et août dernier, présidée par le Président national, M. Siriman Traoré en présence du secrétaire au conflit et de Abdoulaye Koïta, président de la jeunesse MC actuel FCD, qui aurait coïncidé avec l’évènement, qui a vu l’élection de Yaya Traoré dit Kaiser comme Président Ce jeune confrère qui s’est trouvé en France dans le cadre d’études poussées, se trouve du coup dans « le labyrinthe des règlements de comptes » partis du Haut Conseil des Maliens de France pour ensuite contaminer la jeunesse.
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La force tranquille. Interrogé par nos soins, Ismaël Sacko, qui « se réclame président du CNJM/France car, ayant le soutien de bien de jeunes de Paris et surtout, des provinces, accuse Siriman Traoré, Abdoulaye Koïta et certains sages du HCME/France de l’avoir destituer au profit de Kaiser, sortit dont on se sait où ». Et notre interlocuteur d’affirmer qu’en réalité, « le président du CNJM Mali et ses collaborateurs lui ont fauché l’herbe sous les pieds car, au cours de leur dernière conversation téléphonique, il n’a jamais été question de renouveler le bureau qu’il dirige mais de l’ouvrir aux autres jeunes maliens nés en France par soucis de consensus et de sauvegarder l’unité de la jeunesse malienne » qui devrait éviter d’être contaminer par les démons de la division comme c’est le cas du HCME/France.
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Avec son franc-parler comme il aime le dire, le président du CNJM/France nouvelle tendance, M. Yaya Traoré proteste vigoureusement contre le fait que Ismaël Sacko se réclame président de la même structure qu’il dirige depuis quelques temps. D’ailleurs, explique-t-il, « je suis reconnu par les autorités maliennes à travers l’ambassade, le Consulat. Et l’orsqu’il y a une cérémonie, c’est moi qu’oin invite. Vous savez, je suis surpris qu’on parle encore de problème au CNJM car, la PAGE de Ismaël Sacko, est tournée. Evoquer d’ailleurs cette question au sein de la jeunesse malienne de France, vous serez surpris des propos qui vous seront tenus. Même le HCME, les sages, tout le monde a essayé de faire raisonner le camarade Ismaêl Sacko, en vain. Nous ne somme spas surpris de voir qu’il vous aborde pour parler de l’élection qui s’est déroulée dans des conditions transparentes ».
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Abordant dans le même sans, le Président du CNJM-Mali, M. Siriman Traoré que nous avons pu joindre, se dit consterné et surpris par l’attitude de Ismaël Sacko car, poursuit-il, « nous avons tout fait pour qu’accepte le verdict du vote au cours de l’Assemblée ordinaire que son bureau a convoqué, en vain. Pour éviter d’être taxé de partie pris, j’ai demandé la mise en place d’une Commission et d’un bureau consensuel, une sorte d’union sacrée. Je suis d’autant plus surpris et outré lors que j’entends le même jeune affirmé que nous avons participé à sa chute, cela n’est pas vrai. Mieux, c’est Ismaël qui nous a demandé de venir superviser l’Assemblée ordinaire ». Et Siriman d’enfoncer le clou comme pour se « dédouaner » : « En réalité, c’est au cours d’une mission à Montpellier, que j’ai été approché par des jeunes qui ont demandé à ce que le bureau dirigé par Ismaël Sacko soit démis pour incapacité de travail. Et jusqu’à l’élection du nouveau bureau, j’ignorais superbement Yaya Traoré à fortiori l’appuyer contre Ismaël Sacko .Vous savez, tout se passe bien au sein du CNJM/France car, l’affaire Ismaël Sacko est classée, place est au travail».
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Et Ismaël revient à la charge pour accuser le Mouvement Citoyen de Djibril Tangara de casser le CNJM/ France afin de l’utiliser comme instrument devant mobiliser les jeunes pour la réélection du candidat Amadou Toumani Touré. Et un proche de Ismaël d’appeler cela le coup de « Jarnac » savamment monté depuis Bamako pour les destituer. Et ce proche de Ismaël Sacko qui accusent le camp Kaiser, en l’occurrence Tidiani Guindo, Bakari Mariko et autres d’avoir marché à paris pour dénoncer les accords d’Alger. « Dans ce cas, où est la cohérence dans leur travail ? », s’interrogent Ismaël Sacko et ses camarades décidément déterminés à garder le gouvernail du CNJM/France. A moins que le nouveau Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hamane Niang, ne pèse de tout son poids pour rapprocher les deux camps visiblement distants et méfiants. Et c’est là la conséquence de la politisation de l’outil juvénile.
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Bokari Dicko, envoyé spécial
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