D’entrée de jeu, la présidente des femmes du RPM, Mme Diawara Aissata Lady Touré dira qu’elles ont été sollicitées par les femmes de l’Internationale socialiste de l’Euro-méditerranéen pour faire une présentation sur les thèmes « migration et changement climatique, la contribution des femmes au vivre ensemble ». Selon elle, cette rencontre tenue à la veille du Sommet mondial de Paris sur le climat est un moment d’interpellation et de réflexion de la communauté internationale sur une préoccupation fondamentale pour tous les pays. A l’en croire, le choix de ce thème interpelle l’ensemble de la Communauté Internationale sur sa responsabilité collective en ce qui concerne l’avenir de la terre et ses habitants qui sont chaque jour confrontés aux fléaux liés aux migrations et aux conséquences du changement climatique, phénomènes de plus en plus inquiétants pour les pays. Selon elle, le phénomène sera plus grave en Afrique et en Asie à l’horizon 2030. L’exemple le plus palpant dit-elle est l’émission de gaz à effet de serre de l’Europe due à la multitude des industries.
Pour sa part, Mme Fateygna Touré a articulé son exposé sur la contribution des femmes au vivre ensemble autour de sept (7) points notamment l’introduction, la définition des concepts, le rôle des femmes dans le développement socio-économique, l’impact du changement climatique sur la migration des femmes, les conséquences de la migration sur les femmes, les stratégies pour la cohabitation et les propositions de solutions au défit actuel de la migration et du changement climatique. A ses dires, nos pays sont exposés aux risques du changement climatique qui se manifeste souvent par les sécheresses, les fortes variations de température, les inondations et les vents violents. Selon elle, l’on assiste alors à une réduction de la période hivernale, à une baisse de la production agricole, l’assèchement des puits, la rareté des pâturages, la diminution de la quantité des poissons. Des conditions qui s’avèrent difficiles pour les couches vulnérables que sont les femmes. En plus de ces problèmes, la conférencière a ajouté l’insécurité grandissante due au terrorisme. Autant de facteurs qui font que le dernier recours est le déplacement vers les grandes villes.
Fily Sissoko
Comments are closed.