Breves infosept : Le CSDM dénonce les nouvelles expulsions des migrants en Algérie

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Des migrants interpellés à Sabratha sont transportés dans un centre de détention, le 7 octobre 2017. © REUTERS/Hani Amara

Dans plusieurs posts vidéo publiés sur les réseaux sociaux, notamment sur WhatsAPP, des centaines de migrants subsahariens, dont plusieurs de nationalité malienne, en appellent au sens élevé de leurs compatriotes et surtout du gouvernement malien pour leur venir en aide. Cela, à travers des actions en faveur des migrants maliens vivant en Algérie. Ces nouvelles vagues d’interpellations et d’expulsion inquiète le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne, dirigé par Chérif Mohamed Haïdara. Le Conseil interpelle le Gouvernement à agir, vite et même très vite, pour sauver «les soldats de l’Economie» que sont ces migrants.

Notons que la reprise des interpellations de migrants subsahariens en Algérie, avec des centaines de Maliens, qui les contraignent à se cacher, a des conséquences désastreuses sur leur santé et leurs conditions de vie. En effet, après une vague d’expulsions massives en septembre et octobre 2017, les interpellations ont repris en Algérie depuis le 10 février, dans la rue et les transports en commun, mais aussi sur les chantiers de travail et dans les lieux de vie des migrants», explique la Plateforme migration Algérie, PMA. «Face à la crainte d’être arrêtés, les migrants s’enferment dans leurs domiciles. Si les expulsions se poursuivent, les migrants se verront forcer à vivre cachés accentuant leur situation d’extrême vulnérabilité », souligne la PMA. Leur « situation sanitaire et médicale risque de devenir rapidement préoccupante en raison de la rupture d’accès aux soins et de ravitaillement en nourriture », poursuit-elle. Selon elle, des centaines de Nigériens, Maliens, Ivoiriens, Camerounais, Libériens et Guinéens, dont des femmes enceintes et des enfants, ont été arrêtés et transférés dans un centre de rétention de la banlieue d’Alger, avant d’être transportés en bus vers Tamanrasset, à 2 000 km au sud de la capitale, au cœur du Sahara. De là, selon les associations et les pots-vidéo, ils ont été emmenés en camion à la frontière avec le Niger, à environ 400 km plus au Sud, et ont été ensuite contraints de rejoindre à pied, en plein désert, la localité d’Assamaka, au Niger, à une quinzaine de kilomètres de la frontière.

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Pierre Buyoya, le représentant de la MISAHEL, entretien les journalistes sur la situation politico-sécuritaire au Mali et dans les autres pays du Sahel

M. Pierre Buyoya, représentant de la Mission de l’UA pour le Mali et le Sahel, MISAHEL, a rencontré les hommes de média. C’était le lundi 19 février 2018 à l’hôtel Laico El Farouk, pour parler des réalisations de l’année 2017 de la mission et des perspectives pour 2018. Ainsi, cette rencontre avec les hommes de médias a été mise à profit par M. Buyoya pour parler de la situation politico-sécuritaire au Mali et dans les autres pays du Sahel. Le chef de la MISAHEL, indiquera tout d’abord les multiples efforts consentis par sa structure pour le retour de la paix au Mali. Pour lui, ces réalisations ont été rendues possibles grâce à la collaboration du gouvernement malien qui, selon lui, ne ménage aucun effort pour la réalisation de la gigantesque œuvre qu’est le retour de la paix. Ce qui ne sera possible, pour lui, sans la bonne collaboration entre tous les acteurs impliqués dans le processus. S’agissant concrètement des activités réalisées en 2017, M. Buyoya fera savoir qu’elles sont liées, surtout à la formation des populations. Pour l’année 2018, il dira que les efforts continueront afin que le Mali retrouve la paix mais aussi les autres pays du Sahel. «Nous allons continuer à appuyer fortement la mise en place de la force du G5 Sahel et le processus de paix avec un nouveau chronogramme  de ce qui peut être fait avant et après les élections» dit-il.

Concernant les élections à venir au Mali et surtout de la présidentielle, malgré la situation sécuritaire difficile, M. Buyoya a indiqué que pour l’UA, ces élections doivent se tenir dans le délai constitutionnel. Pour cela, il a invité les acteurs à créer les conditions. Car, dit-il, il est important que le pays se dote d’institutions démocratiques.  «Il faut créer les conditions pour la tenue des élections avant que le pays ne sombre dans d’autres problèmes. L’organisation des élections est la prérogative du gouvernement malien et mon souhait est qu’elles se déroulent sur toute l’étendue du territoire » explique-t-il.

Le chef de la MISAHEL a par ailleurs signifié aux hommes de média que l’Union Africaine a envisagé, lors de son dernier Sommet, plusieurs innovations notamment l’autofinancement des activités de l’organisation à 100% par les Etats africains.

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ADR DU DISTRICT DE BAMAKO : BIENTÔT LA VITESSE DE CROISIERE ?

L’Agence de développement régional (ADR) du District de Bamako a tenu, le mardi 20 février 2018,  la 3ème  session ordinaire de son conseil d’administration. C’était à la mairie du District de Bamako. Elle était présidée par le maire du District, Adama Sangaré qui est également le président du conseil d’administration.  Celui-ci avait à ses côtés, le directeur général de l’ADR, Mahamoudou Wadidié, les maires des six communes du District et les administrateurs. A l’ordre du jour, le rapport d’activités de 2017, le projet de plan d’action pour 2018, le projet de budget 2018, le plan de recrutement et divers.  Le président du conseil d’administration, Adama Sangaré, a d’abord souligné que l’année 2017 a été un tremplin indéniable dans l’amorce de la gestion quotidienne des affaires de la commune. En effet, dit-il, l’année a sans doute permis de voir l’ampleur de la mission confiée aux différents maires et les lourdes contraintes.  Concernant les activités réalisées, 2017 annonçait dans ses grandes lignes, la tenue des comités régionaux d’orientation, de coordination et de suivi des actions de développement (CROCSAD) et la montée en puissance du contrat plan Etat-Région (CPER) pour soutenir les projets comme la gare routière de Sogoninko en Commune VI et le marché de Sabalibougou en Commune V. Un marché ambulant entre les six communes est en cours d’étude et l’accueil de nouveaux partenaires sur la mobilité et l’aménagement a connu de fortes avancées. Le projet de reconstruction du Marché Rose soutient durablement ces dynamiques de croissance en lien direct avec la vision des nouvelles centralités. Des rencontres de haut niveau ont été réalisées cette année pour matérialiser les actions de coopération notamment avec les Pays-Bas, Cités unies en France, la ville d’Angers et un réseau d’investisseurs chinois.  Au cours de cette même année, toutes les communes et le District ont été gratifiés de séances de formation ou d’assistance technique pour mieux apprendre les enjeux communs dans un cadre régional soutenu.  Le programme d’activités 2018 de l’ADR se caractérise essentiellement par des actions tirées du plan quinquennal 2016-2020 qui s’articule autour des activités qui visent à inciter les collectivités à utiliser la plateforme internet ADR parmi les moyens de communication, à inciter et préparer les élus de Bamako à participer aux grands foras avec des retombées significatives pour la ville, à contribuer à l’amélioration des ressources des collectivités, et appuyer le District de Bamako dans ses initiatives à développer un système de transport performant.  Des réalisations concrètes de certains projets retenus, selon le maire Adama Sangaré, apporteront de la croissance dans notre capitale et élèveront le niveau de vie des Bamakois. Le maire du District a invité l’ADR à tenir le cap et à redoubler d’effort.

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SOUMAILA CISSE A RENCONTRE LE BUREAU NATIONAL DE LA JEUNESSE URD : Le parti de la poignée des mains peaufine-t-il sa stratégie de campagne ?

C’est au siège du chef de file de l’Opposition qu’a eu lieu la rencontre entre le Président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) et le Bureau National des jeunes conduit par son Président Abdramane Diarra. C’était autour du programme d’activités pour la campagne présidentielle de 2018. Que se sont-ils dits réellement ?

Accompagné de deux vice-présidents, à savoir l’honorable Amadou Cissé dit Djadjri et Mme Coulibaly Alima Samaké ainsi que de l’honorable Mahamadou Hawa Gassama, le Président de l’URD a, d’entrée de jeu, souhaité la bienvenue aux membres du Bureau National des jeunes avec à sa tête son président Diarra, avant de donner la parole à ce dernier pour dérouler le programme d’activités. Selon M. Diarra, ce programme à la fois ambitieux et moins couteux se décline en neuf activités, toutes concourant au même et seul but, mobiliser l’électorat autour de son candidat pour une victoire éclatante en 2018.  Et c’est sous les ovations de ses camarades que Diarra a conclu son intervention. Après, ce fut le tour des vice-présidents de poser des questions d’éclaircissement sur la pertinence de certaines activités inscrites dans le programme et les montants sollicités pour leur réalisation. Appuyé dans cet exercice par certains de ses camarades, le Président du Mouvement des jeunes de l’URD a donné des éléments de réponse aux différentes questions. Le président de l’URD, dans son intervention, a félicité les jeunes pour cette belle initiative avant de donner son quitus. Après, ce fut le débat à bâton rompu, les échanges ont été surtout axés sur l’actualité au Mali. Il dit avoir confiance aux jeunes pour relever les défis de la mobilisation. C’est un Président de l’URD confiant en sa jeunesse et requinqué à bloc qui a conclu cette rencontre, tout en les exhortant à plus d’engagement car, pour lui, la victoire en 2018 est à la portée de la coalition pour l’alternance, dont l’URD est membre.

Ainsi donc, la pré-campagne est désormais lancée et tous les partis sont sur le terrain en train de peaufiner leurs stratégies pour aller à la pêche aux électeurs, surtout les nombreux indécis parmi eux.      

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2 COMMENTAIRES

    • Ces Algériens rentreront bien sur illégalement sur le territoire Malien

      Arrivés à Bamako ils demanderont à être pris en charge par le gouvernement du Mali

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