Badara Aliou Macalou face aux Maliens de Libye :«Le Gouvernement fera tout pour rapatrier nos compatriotes»

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Le ministre Badara Aliou Macalou a donné l’assurance que notre gouvernement est décidé à faire tout ce qu’il pourra pour le rapatriement des Maliens vivant en Libye. C’était lors du retour au pays d’un troisième groupe de Maliens, le jeudi 3 mars, à la base des sapeurs pompiers de Sogoninko. Le ministre était entouré du Directeur général de la Protection Civile, le Colonel MamadouTraoré et des membres de la Cellule de crise.
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rnAprès avoir déjà rapatrié un total de 122 Maliens, arrivés en deux groupes, le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, le Dr Badara Aliou Macalou, s’est transporté personnellement, le jeudi 3 mars 2011, à la base des sapeurs pompiers de Sogoninko, pour y accueillir un troisième groupe de 53 personnes. C’est aux environs de 9 heures 30 minutes que ces derniers sont arrivés, à bord du bus qui les a convoyés de l’aéroport de Sénou à la grande cour de la base, où un comité d’accueil les attendait.
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rnIls furent accueillis, à tour de rôle, à la descente du bus, par le ministre Macalou, qui par ce geste voulait, au nom du Président de la République et au nom de tout le gouvernement, leur exprimer, selon ses propres termes, tout le réconfort dont ils ont besoin dans cette situation de dépression.

S’adressant ensuite aux 53 Maliens, Badara Aliou Macalou a réaffirmé la volonté du gouvernement de faire en sorte que le rapatriement se fasse dans de très bonnes conditions. Ainsi, a-t-il expliqué, une cellule de veille a été créée au niveau de notre ambassade à Tripoli, pour suivre l’évolution de la crise en Libye. Cette instance,  selon lui, doit tout mettre en œuvre pour le rapatriement de tous nos compatriotes installés là-bas, en collaboration avec nos ambassades en Algérie et en Egypte, et aussi grâce à l’accompagnement de l’OIM (Organisation Internationale des Migrations). Mais, le pays étant divisé, l’ambassade ne peut s’occuper actuellement que des Maliens vivant à Tripoli, a-t-il déploré.

En effet, le plus grand problème que rencontre l’opération de rapatriement de nos compatriotes aujourd’hui est celui du regroupement des candidats au départ. Comme nous l’a expliqué Fofana, l’un des rapatriés, ses compagnons et lui sont partis de Bengazhi pour le Caire, et c’est de là qu’ils ont pris un avion en partance pour Paris avant de, finalement, rallier Bamako. Selon ses affirmations, Il ne sait pas exactement ce qui se passe à Tripoli, mais il est catégorique: il reste encore plus de  2 000 Maliens à évacuer de Libye.
rnPierre Fo’o Medjo 

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