Accord de réadmission des maliens : OUI, IBK a été piégé ! Oui, un communiqué peut valoir de traité selon la Convention de Vienne!

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Un dernier recours cependant :

La commission arbitrale de la même convention !

«Un accord international peut prendre des formes variées et se présenter sous des dénominations diverses» et «il n’existe pas de règle de droit international interdisant qu’un communiqué conjoint constitue un accord international…». Ce sont des précisions émanant de la Convention de Vienne sur laquelle se fonde l’Union Européenne pour justifier la signature par le Mali, de l’accord de réadmission dont l’exécution a d’ores et déjà commencé. Bamako dispose cependant d’un dernier recours pour se faire entendre aussi bien de ses compatriotes que de ses interlocuteurs de l’U.E. Mais il y a un préalable.

Pour soigner ses blessures, dit-on, il faut d’abord avoir le courage de les regarder en face. Autrement dit, un patient a peu de chance de guérir en s’ignorant. Et les marges de manœuvres du médecin traitant s’avèrent alors très étroites. Pour faire court, l’Etat malien file du mauvais coton en se focalisant sur le superflu consistant à montrer pattes blanches à propos de la non-signature d’un quelconque document ayant une valeur juridique ou non. Et pour cause. Au regard du droit international, rien n’interdit à l’une des parties d’attribuer une valeur juridique à un communiqué. Faut-il le dire : l’Etat malien, à travers son ministre des affaires étrangères a bien signé un communiqué qu’il estime dépourvu de toute valeur juridique. Hélas, non ! En tout  cas, vu du côté d’en face, l’on s’estime heureux d’avoir enfin accédé au fameux sésame !

Naïveté ou ignorance ?

 Bamako ne nie guère avoir signé. Mais quoi ? Un banal communiqué, de son point de vue et portant sur les points ci-après :

«La lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées ;

– La coopération concernant la mobilité légale ;

– La Protection des migrants et refugiés;

– La prévention et la lutte contre la migration irrégulière, y compris le trafic des êtres humains ;

– Le retour, la réadmission et réintégration des migrants en situation irrégulière, le tout en respect des engagements internationaux».

On le sait : il est de notoriété que c’est un communiqué conjoint qui sanctionne les rencontres de ce type. Alors peut-il servir de facto de traité et/ou d’accord ?

Voilà, en substance, ce que dit la Convention de Vienne que notre pays a signé : «L’expression «traité» s’entend d’un accord international conclu par écrit entre Etats et régi  par le droit international, qu’il soit consigné dans un instrument unique ou dans deux ou plusieurs instruments connexes, et quelle que soit sa dénomination particulière» (lire extrait de ladite convention).

Précision : «quelle que soit sa dénomination particulière» ! C’est dire que chacun des parties est susceptible de donner l’appellation à sa convenance comme le stipule le point 2 du document que voici : « Les dispositions du paragraphe 1 concernant les expressions employées dans la présente  Convention ne préjudicient pas à l’emploi de ces expressions ni au sens qui peut leur être donné dans le droit interne d’un Etat».

Autrement dit, il s’agit d’un «simple communiqué » pour Bamako. Mais d’un «Accord» pour Bruxelles (U.E). Et nulle partie n’est blâmable.

Il y a cependant lieu de s’interroger sur certains préalables.

Au mois de Novembre 2015 à Valette (Etat de Malte), le Président malien Ibrahim Boubacar Keïta a paraphé le document devant servir de point focal d’un futur «accord» ou «traité». Il a paraphé, disions-nous. Mais quelle est donc la valeur juridique d’un paraphe ?

Voilà ce qu’en dit la Convention de Vienne à propos: «les expressions «ratification», «acceptation», «approbation» et «adhésion» s’entendent, selon le cas, de l’acte international ainsi dénommé par lequel un Etat établit sur le plan international son consentement à être lié par un traité» [alinéa b].

Comme pour dire que le paraphe de la résolution de Valette ne milite nullement  en faveur du Mali dans la mesure où le parapheur avait la latitude de faire appel à l’une des dispositions de la Convention de Vienne, à savoir,  la «réserve».

Une ordonnance qui se définit ainsi selon le droit international : «L’expression «réserve» s’entend d’une déclaration unilatérale, quel que soit son libellé ou sa désignation, faite par un Etat quand il signe, ratifie, accepte ou approuve un traité ou y adhère, par laquelle il vise à exclure ou à modifier l’effet juridique de certaines dispositions du traité dans leur application à cet Etat» [alinéa d].

Puisque n’ayant émis la moindre réserve à Valette, l’Etat du Mali adhère donc à toutes les dispositions y afférentes. Et cerise sur le gâteau, il signe un communiqué inspiré dudit Sommet (Valette).

Pis !  Ledit communiqué stipule que «Les deux Parties se sont mis d’accord de mener le prochain dialogue de Haut Niveau, permettant d’évaluer le progrès enregistré, avant le mois de Septembre 2017». C’est dire tout bêtement que l’accord ainsi signé convient parfaitement aux deux parties lesquelles donnent leur consentement à le mettre en œuvre et procéder à une évaluation à mi-parcours. Nul besoin de fréquenter la Sorbonne pour s’en rendre compte ! Qu’à cela ne tienne cependant !

L’U.E n’a pas respecté les termes de son «Accord»

Dans le fameux communiqué conjoint appelé  «Accord», il est question, à tous les niveaux, d’une implication effective des deux parties dans la mise en œuvre de toutes les décisions (lire communiqué). L’on constate malheureusement, au regard d’un début d’exécution du communiqué, pardon de l’Accord, que la partie européenne ne se soucie guère de l’implication de l’autre. Par ailleurs, elle n’a daigné mettre en œuvre aucun de ses propres engagements. En somme, elle voulait son accord et l’a obtenu. La suite ne l’intéresse guère ! Une aubaine pour le Mali ! Et pour cause.

Bamako est dès lors en droit d’exiger et d’obtenir l’annulation pure et simple dudit accord auprès de la Commission d’arbitrage de Vienne pour cause de mauvaise foi de l’autre partie et travers la violation de ses propres engagements.

Autre point de contestation : les dispositions de Vienne laissent libre  chaque partie signataire de donner la dénomination qui convient à un accord, certes. Elles les autorisent aussi à contester le sens que l’une ou l’autre partie donne à un engagement surtout lorsque les décisions concernées portent préjudices à la stabilité du pays. Pour qu’un accord soit exécuté, il faut bien que l’Etat signataire existe.  Bref, Bamako a aujourd’hui les cartes en main pour contre-attaquer et obtenir un arrêt immédiat des opérations d’expulsions en se prévalant de l’Accord de réadmission. Mais encore, lui faudra-t-il une once de courage politique !

B.S. Diarra

Communiqué conjoint Mali-Union Européenne à la suite du Dialogue de Haut Niveau sur la Migration.

À l’invitation de S.E.M Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, S.E. M. Bert KOENDERS, Ministre des Affaires Étrangères du Royaume des Pays-Bas, a visité le Mali au nom de S.E Mme Federica MOGHERINI, Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-présidente de la Commission européenne, dans le cadre du dialogue de Haut Niveau sur les questions migratoires.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du dialogue de Haut Niveau sur les questions migratoires initié entre le Mali et l’Union Européenne depuis le Sommet de La Valette (11 et 12 Novembre 2015) sur la migration. Cette visite intervient deux mois après celle du Commissaire européen pour la coopération internationale et le développement, S.E. M. Neven MIMICA au Mali.

Le Ministre Koenders a été reçu par S.E.M. Diop, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine de la République du Mali, M. Mamadou Konate, Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et Garde des Sceaux, ainsi que des représentants des Ministres des Maliens de l’Extérieur, de la Sécurité et de la Protection Civile.
Les deux Parties ont rappelé la qualité des relations et les liens étroits de partenariat entre le Mali et l’Union européenne et les Etats Membres, qui se manifestent par ailleurs par une coopération englobant une multitude de domaines, y compris ceux du développement, des Droits de l’Homme, de la Sécurité, de la lutte contre le terrorisme, de la culture et des sciences.

Concernant plus spécifiquement les questions migratoires, guidés par l’esprit et les principes de coopération qui ont prévalu au Sommet de La Valette sur la migration, les deux Parties ont eu des échanges sur l’ensemble des aspects de la migration et leur coopération dans ce domaine.

En se référant au Communiqué commun Mali – Union Européenne du premier dialogue de Haut Niveau de 14 Avril 2016, les discussions ont rappelé leur détermination de renforcer leur coopération dans l’ensemble des domaines retenus lors du Sommet de La Valette, notamment:

– La lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées ;

– La coopération concernant la mobilité légale ;

– La Protection des migrants et refugiés;

– La prévention et la lutte contre la migration irrégulière, y compris le trafic des êtres humains ;

– Le retour, la réadmission et réintégration des migrants en situation irrégulière, le tout en respect des engagements internationaux.

Lors de leur rencontre en avril 2016, les autorités maliennes et européennes ont souligné la convergence entre le Plan d’Action de la Valette et la Politique Nationale de Migration du Mali (PONAM) et ont convenu qu’ils constituent une base solide pour déterminer des mesures concrètes de coopération en la matière. Ainsi, les échanges ont permis d’approfondir l’analyse des défis et potentialités de la migration, en tenant compte des intérêts et priorités partagés.

Les deux Parties se sont félicitées de l’intensification de la coopération en matière de migration depuis le dialogue de Haut Niveau de 14 Avril 2016, tout en constatant des initiatives concrètes, une mobilisation de ressources importante et des premiers résultats encourageants. A travers le « Fonds fiduciaire d’urgence en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière », neuf projets ont été approuvé pour un montant total de 145.1 millions d’euros, dont trois initiatives régionaux (pour 53.6 millions d’euros) et six projets qui ciblent le Mali (91.5 millions d’euros). Il s’agit notamment des initiatives de création d’emploi, d’appui aux investissements en faveur de la diaspora malienne, de sécurité et développement au Nord du Mali et du renforcement de la résilience et l’accès aux services de base.

Comme résultat concret du Dialogue de Haut Niveau sur la Migration de 11 décembre 2016, les deux parties ont marqué leur accord sur les domaines d’une coopération renforcée, en prévoyant des actions prioritaires dans des domaines d’intérêts partagés, à intégrer dans une Feuille de Route conjointe.

Les domaines prioritaires sur lesquels les deux parties envisagent de renforcer leur collaboration sont la création d’emploi pour les jeunes dans les régions de départ et d’origine des migrants ; le renforcement des systèmes cohérents et robustes de registres de l’état civil, ainsi que la délivrance des cartes d’identité et passeports sécurisés et l’utilisation des passeports biométriques; la gestion des frontières et un meilleur contrôle du territoire ; la protection des migrants en transit au Mali et la lutte contre la traite des êtres humains et les “passeurs” ; l’accompagnement des retours d’Europe des personnes en situation irrégulières, sur base des procédures standard, conclus entre les deux parties tout en respectant leurs obligations mutuelles. Les deux Parties ont également mis un accent particulier sur le respect des droits de l’homme des personnes concernées.

Les deux Parties ont convenu de mettre en place une structure appropriée de concertation locale, sous l’égide du gouvernement du Mali et avec la pleine participation de la partie européenne, pour permettre de coordonner les différentes actions et programmes dans le cadre de la coopération sur les questions migratoires et pour en assurer la cohérence avec les orientations stratégiques nationales.

Les deux Parties se sont mis d’accord de mener le prochain dialogue de Haut Niveau, permettant d’évaluer le progrès enregistré, avant le mois de Septembre 2017.
Bamako, 11 Décembre 2016

 

CONVENTION DE VIENNE SUR LE DROIT DES TRAITÉS

Les Etats Parties à la présente Convention,

Considérant le rôle fondamental des traités dans l’histoire des relations internationales,

Reconnaissant l’importance de plus en plus grande des traités en tant que source du droit international et en tant que moyen de développer la coopération pacifique entre les nations, quels que soient leurs régimes constitutionnels et sociaux, Constatant que les principes du libre consentement et de la bonne foi et la règle pacta sunt Servan da sont universellement reconnus,

Affirmant que les différends concernant les traités doivent, comme les autres différends internationaux, être réglés par des moyens pacifiques et conformément aux principes de la justice et du droit international,

Rappelant la résolution des peuples des Nations Unies de créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités,

Conscients des principes de droit international incorporés dans la Charte des Nations Unies, tels que les principes concernant l’égalité des droits des peuples et leur droit de disposer d’eux-mêmes, l’égalité souveraine et l’indépendance de tous les Etats, la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, l’interdiction de la menace ou de l’emploi de la force et le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous,

Convaincus que la codification et le développement progressif du droit des traités réalisés dans la présente Convention serviront les buts des Nations Unies énoncés dans la Charte, qui sont de maintenir la paix et la sécurité internationales, de développer entre les nations des relations amicales et de réaliser la coopération internationale,

Affirmant que les règles du droit international coutumier continueront à régir les questions non réglées dans les dispositions de la présente Convention,

Sont convenus de ce qui suit:

PARTIE I.

INTRODUCTION

Article 1er.

Portée de la présente Convention

La présente Convention s’applique aux traités entre Etats.

Art. 2. – Expressions employées

  1. Aux fins de la présente Convention:

a). L’expression «traité» s’entend d’un accord international conclu par écrit entre Etats et régi  par le droit international, qu’il soit consigné dans un instrument unique ou dans deux ou plusieurs instruments connexes, et quelle que soit sa dénomination particulière;

  1. b) Les expressions «ratification», «acceptation», «approbation» et «adhésion» s’entendent, selon le cas, de l’acte international ainsi dénommé par lequel un Etat établit sur le plan international son consentement à être lié par un traité;
  2. c) L’expression «pleins pouvoirs» s’entend d’un document émanant de l’autorité compétente d’un Etat et désignant une ou plusieurs personnes pour représenter l’Etat pour la négociation, l’adoption ou l’authentification du texte d’un traité, pour exprimer le consentement de l’Etat à être lié par un traité ou pour accomplir tout autre acte à l’égard du traité;
  3. d) L’expression «réserve» s’entend d’une déclaration unilatérale, quel que soit son libellé ou sa désignation, faite par un Etat quand il signe, ratifie, accepte ou approuve un traité ou y adhère, par laquelle il vise à exclure ou à modifier l’effet juridique de certaines dispositions du traité dans leur application à cet Etat;
  4. e) L’expression «Etat ayant participé à la négociation» s’entend d’un Etat ayant participé à l’élaboration et à l’adoption du texte du traité;
  5. f) L’expression «Etat contractant» s’entend d’un Etat qui a consenti à être lié par le traité, que le traité soit entré en vigueur ou non;
  6. g) L’expression «partie» s’entend d’un Etat qui a consenti à être lié par le traité et à l’égard duquel le traité est en vigueur;
  7. h) L’expression «Etat tiers» s’entend d’un Etat qui n’est pas partie au traité;
  8. i) L’expression «organisation internationale» s’entend d’une organisation intergouvernementale.

 

  1. Les dispositions du paragraphe 1 concernant les expressions employées dans la présente Convention ne préjudicient pas à l’emploi de ces expressions ni au sens qui peut leur être donné dans le droit interne d’un Etat.

[…] un accord international peut prendre des formes variées et se présenter sous des dénominations diverses (CIJ, 1er juillet 1994…)

[…] il n’existe pas de règle de droit international interdisant qu’un communiqué conjoint constitue un accord international destiné à soumettre un différend à l’arbitrage ou au règlement judiciaire (voir les art. 2,

3 et 11 de la Convention de Vienne sur le droit des traités) (CIJ, 19 déc. 1978, arrêt, Plateau continental de la mer Egée Rec. 1978, 39).

Tout compromis d’arbitrage constitue un accord entre Etats qui doit être interprété selon les règles du droit international général régissant l’interprétation des traités (CIJ, 12 nov. 1991, arrêt, Sentence arbitrale du 31 juillet 1989, Rec. 1991, 69).

 

 

 

 

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23 COMMENTAIRES

  1. Très bon article,bien documenté et assez objectif.
    Mais l’idée centrale n’est pas vrai !! Depuis le régime d’ATT, l’UE négocie avec le gouvernement à propos de cette “réadmission” et les objectifs de l’UE ont tjrs été très clairs: expulser tous les migrants en situation irrégulière avec la bénédiction du gouvernement !!
    ATT a refusé de signer ces accords et s’en était très bien expliqué à la télé ! Et aujourd’hui, affirmer que le gouvernement IBK ne savait pas que ce qu’il signait était un accord et non un communiqué ou une déclaration, c’est purement et simplement un déni de vérité! On pourrait discuter en long et en large de la portée légale de ces accords, mais cela ne changera rien à la réalité : Le gouvernement a signé ces accords en sachant pertinemment ce que cela impliquerait pour les migrants Maliens de l’espace européen.
    Et ils n’ont même pas le courage politique de le reconnaitre !! Dans l’histoire du Mali contemporain, IBk est le président le plus éloigné de son peuple que nous ayons jamais eu!!!

  2. OUF !
    Pardon ….J’AVAIS MAL COMPRIS ! :whew: :whew:
    Je viens de voir sur France 24 un groupe de 159 Maliens , rapatriés de Libye , ravis de retourner au MALI !
    😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
    On est donc loin des deux MALIENS renvoyés aux FRANCAIS par le MALI !

    Et ….Merci à FRANCE 24 de m’avoir fait comprendre que quelqu’un qui te dit qu’il est content de retourner au MALI …..IL Y A ÉTÉ BIEN PRÉPARÉ !
    Et manifestement , LA Libye ….DISPOSE DE BONS “PREPARATEURS ” …!
    Bon ….concernant l’accueil et les “préparateurs” …En EUROPE ….faudra se mettre à niveau …. MONKOPIN ….LAUDEMUS …faut réfléchir ! 😆 😆

    • Pasque …faut pas oublier ….si en Libye un “sans papiers” ,même MALIEN ….il s’entend , se comprend ….que çà ferme sa gueule ….( çà peut ressortir de conventions non écrites ) ……Qui dit que des conventions écrites , mêmes passées avec l’UE … ….doivent etre respectées ? 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
      Allons allons …. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
      La Libye ….Cétékàmème le PAYS du GUIDE !
      Meme qu’elle a eu , la LIBYE , un consulat à KIDAL ! …..mède alors !Une agence de tourisme spéciale pour TOUAREGS ….Pourquoi les blancs ont fé fermer ? çà DEVAIT etre respecté ! Z’avaient même payé un l’avion à ATT , les Libyens ….même qu’ils avaient fait péter , avant , un avion d’ UTA ….çà ,çà aussi devait se respecter , non ? ! 😆 😆 😆 SIENS …WA …!

  3. Zangrouna
    “Bonjour,
    Ne nous endormissez pas avec vos propos. Ce n’est ni un piège ni autre chose. L’accord a bel et bien été signé et IBK-K savaient très bien ce que ela représentait.Et on a voulu nous fermer les yeux avec des mensonges impardonnables”

    Merci!
    Enfin un internaute doté d’un cerveau!

    Par contre, quand tu dis “on a voulu nous fermer les yeux avec des mensonges impardonnables”, je dirais plutôt pour ma part qu’on “on a voulu nous fermer les yeux avec des mensonges INFANTILES”!

  4. Voilà une analyse pertinente impartiale et honnête, une école que nos journalistes devraient fréquentés. Accord ou pas accord l’essentiel c’est de démontrer les insuffisances du gouvernement et de proposer une voie de salut pour le Mali à ce même gouvernement et lui mettre face à ses responsabilités. Qu’Allah nos médias à faire comme ce Mr. IBK partira un jour mais le Mali demeurer; les ministres qui ne sont que notre reflet iront un jour, le Mali à tous demeurera.

  5. “Bref, Bamako a aujourd’hui les cartes en main pour contre-attaquer et obtenir un arrêt immédiat des opérations d’expulsions en se prévalant de l’Accord de réadmission. MAIS ENCORE, LUI FAUDRA-T-IL UNE ONCE DE COURAGE POLITITQUE”. Malheureusement pas!
    Car pour cela, il faudra reconnaitre qu’on a “signe quelque chose”. Mais depuis le debut de ce mic-mac- diplomatique, IBK se tait, laissant ses partisans se defoncer sur de pauvres ministres qui ne font qu’excecuter ses ordres a lui le President. Qu’appelle -t-on cette attitude de la part d’un chef?

    • Mais ….tu proposes de “contre -attaquer” …. quoi , gentil garçon ? 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
      COMME AU MALI , en EUROPE ,**** l’expression étranger en situation irrégulière (parfois nommé « sans-papiers » ou « clandestin ») désigne un statut juridique, qualifiant la situation d’un étranger présent sur le territoire national d’un État, tout en étant dépourvu de titre de séjour en règle. Cette situation peut intervenir de multiples façons : soit après être entré de façon clandestine sur le territoire national, soit pour être demeuré sur le territoire après expiration de la durée de validité du titre de séjour, soit encore, dans le cas d’une personne née de parents immigrés sur le territoire national, parce que la demande de naturalisation n’a pas été effectuée à l’acquisition de la majorité légale (un autre cas, rare, peut se présenter dans le cas d’une dénaturalisation)……..(WIKIPEDIA) ..****…

      A priori …..aussi vrai qu’un blaireau pue du cul , un” sans papier” , sauf changement de son statut ….est de rester “sans papier” ! …EN EUROPE , COMME AU MALI ! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 ….Mais bon ….COMME THOMAS S. PROPOSE DE RÉSISTER ….. (:lol: 😆 😆 :lol:) ….COCO PRESENTE SES VOEUX AUX RÉSISTANTS ! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 :hangman:

  6. C’est regrettable d’être toujours dans cette dynamique tendant à expliquer l’existence d’un psedudo accôd entre le Mali et l’UE sur le retour de nos migrants sans papiers. IBK n’a pas signé et ne signera pas un tel accord. Combien de fois faut-il qu’on vous le dise. Cessons avec ces acrobaties spirituelles.

    • “ALI BABA” :
      ………Un migrant sans papiers , qu’il soit blanc rouge noir bleu ou arc en ciel restera toujours ,dans n’importe quel pays du monde ,un migrant sans papiers ………qu’ALI BABA soit d’accord ou non !
      Et ni HOLLANDE ni IBK ni quelque président que ce soit ne pourront rien pour “arranger” sa situation ….tant qu’ils ne doteront pas le dit “sans papiers” de “papiers” reconnus ,donc admissibles ……….
      SOYONS SERIEUX ALI BABA :
      QUAND ON VEUT ETRE RESPECTE , ON SE RESPECTE SOI MÊME !
      ET ON RESPECTE LES RÈGLES !
      Si tu veux que TON banquier te remette une partie du pognon que tu lui as confié ….tu pisses sur sa porte en lui disant “JE SUIS MALIEN “…, ou tu justifies d’abord de ton dépôt et tu lui prouve ton identité ? 😆 😆 😆
      En tentant de vous convaincre que les conneries que vous déballez sans arrêt peuvent etre prises au sérieux …..vous pensez gagner quoi , au juste ?

    • Ali Baba
      “IBK n’a pas signé et ne signera pas un tel accord. ”

      Tu crois vraiment ce que tu dis ici, ou tu essaies seulement de T’EN CONVAINCRE? 😮 😮 😮 😮 😮 😮 😮

      UN: Que l’U-E prenne des mesures contre les pays les plus pourvoyeurs d’immigrés sans papier (Mali en tête!), c’est JUSTE NORMAL de sa part et surtout au regard de l’afflux migratoire SANS PRECEDENT qui frappe toute l’Europe!
      Sa demande est donc parfaitement fondée.

      DEUX: Si l’U-E demande au Mali de signer cet accord (fondé, encore une fois!), quel “choix” pourrait avoir un pays comme le Mali TOTALEMENT DEPENDANT DE L’U-E, non seulement financièrement mais dans à peu près tous les domaines?

      C’est bien joli, de bomber le torse et de se prétendre “SOUVERAINS” dans l’acceptation ou pas de cet accord de l’U-E,
      Sauf que pour se permettre de refuser, encore aurait-il fallu commencer par REFUSER D’ABORD les aides dans tous les domaines qu’on ne cesse de mendier à l’U-E (et qu’on ne cesse d’obtenir!) à longueur d’année depuis déjà déjà des décennies! 😉

      Soyons juste sérieux…

      • ……çà bouffe partout , MONKOPIN ! …..çà gueule après MINUSMA …..mais çà ne vire pas MINUSMA .çà le fera hein …. (:lol: )…çà gueule après la France ….mais çà ne vire pas les Français ….çà le fera hein …. (:lol: )…et puis … çà a tellement pris l’habitude de “poitrailler” qu’on en est même à trouver normal qu’un “responsable religieux” déclare dans la presse Malienne *** sur la signature des accords de réadmission : « Nos dirigeants ont intérêt à ce que ça soit faux »*** !!!!!!….
        Alors que ta poche soit la mienne , que ta propriété soit mienne , que ton grenier soit mien ….si toi çà te pose un problème …..PAS A MOI ! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
        Et puis …Apres tout …””SANS PAPIERS” ….C’est une INVENTION de l’UE …..juste pour brimer les Maliens ! 😆 😆 😆 😆 😆 Résistons “kidit” THOMAS S. ! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  7. Nous disons et rappelons et insistons les lettrés mutants maliens à l’instar de leurs homologues africains ont horreur de lire et surtout de lire des documents longs c’est comme si « vous les condamner au travail forcé à perpétuité » Leurs soit disant amis ennemis les « Autres » le savent très bien Ainsi au moment de la signature des documents ils changent les documents sur lesquels ils ont travaillé contre des documents longs dont le contenus est modifié et correspond à ce qu’eux les soit disant amis ennemis les « Autres » voudraient C’est plus tard dans l’application que les lettrés mutants africains se rendent comptent de la supercherie car ils n’avaient pas lu tout le document soumis à signature ils avaient tout juste lu les 2ère lignes et les 3 dernières lignes Raison pour laquelle leurs populations en sortent le plus souvent lésées et ils sont alors toujours en train de procéder à des « révisions en révisions de contrats » Il sont inconscients qu’ils sont dans 1compétition mondiale politico-économico-militaire où tous les coups sont permis sans aucun état d’âme

    Nous disons et rappelons les anciens disaient « lorsqu’on dit à 1personne qu’elle a une hernie et la personne dit non on lui disait donc de descendre son pantalon ou sa culotte ou son mougouba »

    Nous disons et rappelons donc
    *si le gouvernement de lettrés mutants dit que le lettré mutant malien ministre des affaires étrangères dit N’AVOIR RIEN SIGNÉ AU SUJET D’UN ACCORD DE RÉADMISSION qu’il « BAISSE SON PANTALON » Á SAVOIR DONNER Á LA PRESSE NATIONALE DE L’OPPOSITION ET AUX DIFFÉRENTS BUREAUX DES MALIENS VIVANTS EN EUROPE UNE COPIE DU FAMEUX DOCUMENT AVEC LES SIGNATURES QU’IL A BRANDI EN COMPAGNIE DE SON HOMOLOGUE NÉERLANDAIS

    *si le NÉERLANDAIS représentant les soit disant amis ennemis les Autres d’Europe du Mali PRÉTEND que le gouvernement des lettrés mutants maliens par son ministre A SIGNÉ UN DOCUMENT D’ACCORD DE RÉADMISSION il doit alors « BAISSER SON PANTALON » Á SAVOIR MONTRER ET DONNER Á LA PRESSE MALIENNE ET LA PRESSE INTERNATIONALE UNE COPIE DU FAMEUX DOCUMENT AVEC LES SIGNATURES

  8. Les erreurs que nos dirigeants commettent sans arrêt sont:
    – La non consultation du peuple avant la signature des certains documents;
    – Le fait de traiter tous les actes sérieux du pays dans une langue qu’ils ne maîtrisent pas. car comme je l’ai dit, les intellectuels maliens ne comprennent pas Français, on ne peut jamais avancer en regardant les autres, seule notre langue peut nous sauver;
    Et enfin, nos dirigeants sont perpétuellement aux soldes de la France, ils ne sont pas au courant des réalités que le peuple vit. Il y a un grand faussé entre les Gouvernants et les Gouvernés. chose qui risque de semer du Kao dans l’avenir.
    Vive le Mali

    • FADH
      “– Le fait de traiter tous les actes sérieux du pays dans une langue qu’ils ne maîtrisent pas.” 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Voilà donc l’explication! 😆 😆 😆

      Si l’accord de l’U-E avait été, comme tous les accords internationaux 😆 , rédigé en bambara (avec une traduction en wolof pour Diop!) 😆 , notre gouvernement ne se serait pas jamais fait “pièger”! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Mais là, en une seconde et dans un éclair de génie, FADH nous révèle le fond de cette ignoble machination, à savoir 😆 :

      L’U-E, sournoise comme à son habitude 😆 , a proposé exprès au Mali des accords même pas rédigés en bambara! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Et là, fatalement, Ibk et ses ministres croyant signer l’obtention d’un nouveau financement supplémentaire de l’U-E (habilement trompés par l’En-tête sur le document! 😆 ), ont en réalité signé… UN ACCORD DE READMISSION DE NOS RESSORTISSANTS ILLEGAUX EN EUROPE! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Moi, après une telle bassesse de procédés, je propose qu’on n’accorde plus jamais de visa Malien à Koenders pour la suite, de sorte qu’il ne puisse plus venir faire signer n’importe quoi à nos hauts responsables! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  9. B.S. Diarra, vous vous moquez de qui là? La majeure partie de la population malienne est non lettrée, et ceux qui le sont ne se donnent pas souvent le temps de s’informer comme il faut et ont plus urgent à gérer, à savoir le gain du pain quotidien. Dans ces conditions, nos gouvernants sont habitués à nous raconter du n’importe quoi, quitte à nous prendre pour des “imbéciles”!!!

    Malheureusement pour eux, cette fois-ci, l’enjeu est de taille: le bien-être de centaines de milliers de personnes et de familles!!!

    Un: s’ils ont été berné, c’est qu’ils sont indignes de nous gouverner, puisqu’ils n’ont pas les qualités intellectuelles requises à cette fin.

    Deux: s’ils mentent éhontément au peuple et niant l’évident, là on est dans un cas pire que le premier, puisque cela suppose qu’ils n’ont aucune dignité, aucun honneur, aucune intégrité pour assumer jusqu’à leurs choix.

    B.S. Diarra, sachez que le prince du jour n’est là que pour un bout de temps, soyez un peu “digne”, ne soyez pas des “prostituées” morales, sapant la déontologie de votre métier pour un maigre gain immédiat qui ne fera que vous avilir et vous rabaisser.

    L’ambition du journaliste c’est d’informer sur les faits, quelque soit le prix à payer, et non de prendre partie de façon amorale.

    • Bonheur Pourtous! Vous avez insulté B.S DIARRA inutilement. Il n’ a fait que nous éclairer sur ce qui est, il n’accuse pas, il explique; et ce qu’il dit est la vérité vraie. Relisez encore. Merci

  10. Bref le gouvernement malien a été victime d’un dictionnaire! Purement et simplement! Et il doit le reconnaitre bien que Ibk se glorifie d’avoir fait la Sorbonne!

    • sgoumbo
      “Bref le gouvernement malien a été victime d’un dictionnaire! Purement et simplement!”

      Mon frère, juste une question:
      – Tu CROIS réellement à cette blague, ou plutôt, tu T’EMPRESSES D’Y CROIRE pour éviter d’admettre l’évidence, à savoir: que le gouvernement a bel et bien signé cet accord? 😮 😮 😮 😮 😮

  11. Bsr! Ça fait longtemps que je suis entrain de dire que l’accord a été signé. On veux qu’ils démissionnent c’est tout ou ce problème va finir mal. IBK avec ton petit Karim, Sylla, Diop, mountaga Tall,d’ailleurs tt les membres du gouvernement doivent démissionner, parce que se sont des menteurs. Ils ont menti aux peuples 🇲🇱 Malien, donc ils ne sont pas des fils digne du Mali, de tte façon à partir de maintenant je ne les considère pas comme des membres du gouvernement de mon Pays 🇲🇱 Mali. Merci.

  12. Bonjour,
    Ne nous endormissez pas avec vos propos. Ce n’est ni un piège ni autre chose. L’accord a bel et bien été signé et IBK-K savaient très bien ce que ela représentait.Et on a voulu nous fermer les yeux avec des mensonges impardonnables
    Pas d’excuses !!!
    On considère que IBK-K sont entourés de professionnels avisés dans tous les domaines, des experts en droit (tant en droit internaiinal public que privé..).
    Je le disais dans mes commentaires, pourquoi le Mali n’a pas porté plainte ?
    Et les déclarations du MINISTRE BATHILY de tout à l’heure ? Sont-elles mensongères, ces déclarations ?
    IBK-K a vendu l’âme, la dignité et l’honneur des maliens à l’étranger. Voilà. Ne vous en prenez pas au Consul du Mali en France, il n’a rien faait, n’a rien décidé et signé. C’est simplement le maillon faible au yeux du gouvernement.
    Le seul honnête et courageux du gouvernement est Bathily qui vient de dire la vérité aux maliens.

  13. ATTENTION: Message personnel adressé à MONKOPIN:

    Moussa Ag a demandé de tes nouvelles et te présente tous ses voeux, et il a bien insisté pour que je te les transmette! 😉 😉 😉

    Il m’a laissé un message super gentil sur mon répondeur après Noel, puis vu les difficultés de réseau dans mon coin pour le rappeler, nous avons ensuite échangé par sms! 😉

    • Merci -!
      J’ai lu hier soir un de tes posts disant la même chose et y ai répondu !
      MONKOPIN …MOUSSA AG n’est que la preuve vivante qu’il existe partout de par le monde des “gens fidèles en amitié”.. ……..et des “qui n’oublient rien” ….Merci pour son message !
      Si tu l’as de nouveau ,dis lui que ses voeux m’ont fait le plus grand des plaisirs …..et qu’il ne peut que se douter qu’il s’entend que si les miens ne sont pas écrits ….Ils lui sont acquis “”depuis “””…. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 ……..car on ne peut que souhaiter des bonnes choses à des gens d’aplomb !
      Tu sais …….Des fois je ris tout seul en pensant à certaines de “ses sorties” ….
      et on dirait que YUGO est en train de prendre lui aussi la “tangente” de MW …comme REBEL et d’autres …Bon …….BONNES FETES A TOUS ! 😆 😆

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