L’Afrique a toujours été profondément préoccupée par l’ordre mondial actuel et réclame depuis fort longtemps que les Nations unies (ONU) entreprennent une réforme substantielle pour remédier aux injustices profondément enracinées dans sa gestion des affaires internationales.
Au vu des événements intervenant sur la scène internationale ces derniers temps, il apparaît de plus en plus clairement que nous nous dirigeons vers un monde multipolaire. Dans ce contexte, il est important que l’Afrique adhère à ce modèle multipolaire.
Cependant, l’Afrique n’a besoin de souscrire à aucun pays, qu’il s’agisse des interprétations ou des manifestations chinoises, russes ou américaines de la démocratie et du multilatéralisme. Il lui faut simplement garantir l’égalité des droits et des représentations dans un système international multipolaire qui sauvegarde ses intérêts économiques et ses valeurs démocratiques.
L’Afrique doit pouvoir exercer sa puissance dans ce monde en menant une politique étrangère moderne et pertinente, mais aussi non alignée et affirmée.
C’est dans ce cadre que nous vous proposons cette semaine le document intitulé “La Renaissance de l’idéal africain”.
Cheick Boucadry Traoré
“L’Afrique a toujours été profondément préoccupée par l’ordre mondial actuel”
C’est toujours frustrant de lire de tels articles. On peut se laisser séduire mais rapidement une réalité apparaît. Qu’est-ce que l’Afrique ? De même que l’Asie, l’Amérique du Sud, ce n’est aucunement une réalité politique, populaire ou économique. Les panafricanisme nous bercent de discours d’une sois-disante unité.
Mais celle-ci n’a jamais existé et n’existera jamais. En Afrique, il y a des pays et croire que leurs peuples et leurs dirigeants ne regarderont pas en premier lieu leurs intérêts. Quels sont les intérêts de l’Algérie ? Du Maroc ? Du Mali ? De la Guinée ? De la Zambie ? Du Burundi ? De l’Afrique du Sud ? De la Cédéao ? de l’Union Africaine ? Et même de la Ligue Arabe dont de nombreux membres sont Africains ?
Il faut arrêter d’essayer de nous aveugler avec des utopies qui ne servent que de slogan et à un nationalisme frelaté. D’ailleurs, les leaders panafricains des réseaux sociaux ont-ils jamais appelés à s’engager dans l’armée Malienne ou Burkinabé pour lutter contre les terroristes ? C’est édifiant.
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