Ibrahima Sangho, expert en processus électoral: «Les militaires ont mis fin à quelque chose d’illégal, mais ils ne peuvent pas rester au pouvoir»

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A la tête d’un consortium de trois organisations de la société civile, Ibrahima SANGHO a appelé les militaires à transférer le pouvoir dans les « brefs délais ». Le consortium a donné son point de vue sur les évènements en cours dans notre pays. C’était lors d’une conférence de presse, ce samedi 22 août.

L’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance au Mali, l’Association des jeunes pour la citoyenneté active (AJCAD) et de la Communauté des Bloggeurs (DONIBLOG) plaident pour des «réformes profondes au Mali ». Au cours de leur rencontre avec la presse, les trois organisations de la société civile ont dénoncé plusieurs entorses au fonctionnement des institutions de la République de 2012 à nos jours.

Ainsi, élus en mars 2007, le mandat des membres du Haut Conseil des Collectivités a expiré en mars 2012. C’est dire que depuis 8 ans, cette institution constitutionnelle opère dans l’illégalité. Aussi, au sein des conseillers communaux du Mali, ils sont 50 dont les mandats n’ont pas été renouvelés en 2016. «Ils continuent à évoluer par la force du fusil, avec l’appellation d’autorités intérimaires», dénonce Ibrahima SANGHO. Quant au président IBK, le conférencier estime qu’il a plusieurs fois violé son serment, par la prolongation du mandat des députés, la non-jouissance de l’intégrité du territoire, le non-respect des normes démocratiques d’accession au pouvoir.

Un an de de transition civile

Aux dires du consortium, les institutions de la République ont violées la Constitution, les lois et les conventions internationales dont elles étaient chargées de défendre et de faire respecter. «Les militaires ont mis fin à quelque chose d’illégal», assure Ibrahima SANGHO. Et d’ajouter: « Mais ils ne peuvent pas rester au pouvoir». Le Consortium « exhorte »donc le Comité National de Salut du Peuple à «transférer, dans les plus brefs délais, le pouvoir aux Civils».

Cependant, le consortium invite le CNSP à mettre en place un cadre de concertation à travers lequel seront désignés le Président de la transition, un Premier ministre de consensus et un Gouvernement. Cette équipe sera constituée de technocrates pour conduire les réformes électorales et institutionnelles appropriées. Le consortium est favorable à une transition civile d’une (1) année pour opérer la relecture de certains textes avant toute élection au Mali.

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

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1 commentaire

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