Pour le 3e numéro de l’émission “Leader de demain” sur Renouveau TV, le présentateur Oumar B. Sidibé recevait Ibrahim Maïga, promoteur de Taxi Plus dans les locaux du Groupe université Gemini à Baco-Djicoroni. L’invité a déclaré que “tous les hommes qui ont réussi dans le monde ont risqué”.
La rédaction du Renouveau TV a initié une émission télé “Leader de demain”, un espace offert aux acteurs qui se sont lancés dans l’aventure entrepreneuriale à venir partager leur expérience avec les jeunes. L’émission comprend trois temps : le portrait de l’invité, l’interview et face au public.
On pouvait noter dans le portrait du promoteur de la société un jeune qui ambitionnait toujours de faire des affaires. Après son baccalauréat en sciences au lycée de Kati, Ibrahim Maïga s’est envolé pour la Suisse et le Canada pour les études universitaires.
Après plus de 14 ans à l’étranger, l’homme d’affaires décide de rentrer au pays pour contribuer à son développement à travers la création de l’emploi. Selon M. Maïga au Mali tout à refaire, dans le domaine de l’industrie de taxi. Le promoteur de Taxi Plus a loué la rédaction du Renouveau TV pour l’initiative de l’émission.
Désordre et manque de financement
Selon le promoteur de Taxi Plus, le transport urbaine au Mali est chaotique à cause de l’absence de texte.
Il a révélé que son investissement dans le domaine du taxi s’explique par le retard du Mali sur les autres pays sur ce domaine. Avant de se lancer sur un terrain ou beaucoup de gens ont échoué, il a fallu l’étude de faisabilité, des analyses afin de tirer les leçons des premiers projets, poursuivra-t-il.
Il a invité les autorités nationales à s’impliquer pour booster le secteur. Selon lui, la plus grande difficulté sur le marché est l’absence de financement du transport. A l’en croire, plusieurs obstacles existent. A ses dires, il a offert plus de commodité, de modernité et de confort au client d’où l’appellation Taxi Plus VIP.
Il a mis en place un centre d’appel, une politique de géolocalisation de taxi et le contrôle des chauffeurs à travers l’installation dans le véhicule d’une balise. Après 6 mois d’existence, la société annonce avoir créé plus d’une trentaine d’emplois. Il a exhorté la jeunesse à une prise de conscience : “Il ne faut pas regarder l’argent, il faut vendre votre projet”, a-t-il conseillé.
Yéhia M. Baby
Stagiaire