Environ deux mille élèves étaient laissés à eux-mêmes au niveau du groupe scolaire Mamadou Diarra N°2 de Médina-Coura (commune II) sans toilettes, sans eau et dans un environ inapproprié. Mais suite au cri de cœur lancé par les directeurs de ladite école et relayé par M. Ibou Kouyaté dit «Grand-Griot», certains ne sont pas restés indifférents.
C’est ainsi que le député Karim Keïta a immédiatement procédé au curage des toilettes à hauteur de plusieurs centaines de milliers F CFA.
A sa suite, c’est M. Boubacar Traoré dit Zerbo, Chef d’entreprise qui a offert une pompe compresseur afin d’augmenter le débit de l’adduction d’eau.
Une autre donatrice qui a requis l’anonymat a donné un chèque d’un montant de 300.000 F CFA que M. Ibou Kouyaté a symboliquement remis aux bénéficiaires (photo). Ce montant, selon l’administration scolaire, servira à financer les travaux de réfection des toilettes et d’installation de la pompe compresseur.
Occasion pour M. Ibou Kouyaté (qui dit parler en son nom propre et en sa qualité de ressortissant du quartier et ancien élève de ladite école), de remercier les généreux donateurs et d’annoncer très prochainement l’installation d’un forage par une autre structure bienfaisante. Inch’Allah, comme dirait l’autre !
Il s’est joint au personnel de l’administration scolaire pour remercier les donateurs. «Je les remercie tous, mais plus particulièrement cette donatrice ayant requis l’anonymat et qui, faut-il le rappeler, n’est habitante ni de la Commune II encore moins du quartier Médina-Coura. Elle a été juste sensible à la situation des enfants qu’elle considère comme siens. Son instinct maternel a tout simplement parlé. Nous la remercions ! ».
Au contraire de cette généreuse donatrice, M. Ibou Kouyaté rappelle que le député Hady Niangadou, pourtant ressortissant de la Commune et du quartier n’a pas tenu ses promesses. «Il avait en effet promis de s’investir. Mais, on ne le voit même plus aujourd’hui. Mais qu’il sache une chose : avec ou sans lui, nous à Médina-Coura, on s’en sortira. Il n’est indispensable ni au quartier, ni à la Commune».
Il parait en effet que les «indispensables» sont au cimetière. Et parlant du maire Youssouf Coulibaly de la commune II, ce ressortissant du quartier parle tout simplement de « Calamité ».
B.S. Diarra
JOE WALAKI TU AS BIEN SUCRE MON COUSIN IBOU GRAND GRIOT DEVANT L’ÉTERNEL
DANS TOUT CELA QUEL EST LE RÔLE DE L’ÉTAT
ON ASSISTE A UNE VIOLATION DE LA CONSTITUTION MALIENNE QUI STIPULE QUE L’ÉDUCATION EST OBLIGATOIRE.
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