IBK vis-à-vis de la nation : “Je ne ferai pas un procès en dehors du tribunal…”

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Le president  Ibrahim Boubacar Keïta
IBK

Faisant foi de sa déception d’hériter un pays où l’armée serait à genoux, le président IBK n’a pas voulu faire trop de commentaires. Pour autant, il semble décider à ce que la lumière soit faite sur tout. Bien qu’il était d’une manière ou d’une autre un des acteurs clés de la situation.

 

A plus de 68 ans, l’ancien Premier ministre d’Alpha Oumar Konaré aujourd’hui Président de la République veut certainement passer au peigne fin la gestion de l’ère ATT. Sans trompette et sans tam-tam.

 

 

En rencontrant les représentants des Nations-unies au Mali, à Koulouba où a eu une conférence de presse conjointe, le président malien avait de l’amertume en évoquant la situation sécuritaire du pays. Cependant, il semble décider à aller au bout de sa logique : juger ATT à priori. “Je ne ferai pas un procès en dehors du tribunal…”, a-t-il indiqué.

 

Parlant de cette situation sécuritaire, il fera des rappels de l’indépendance à nos jours. Dans son compte-rendu, il faut retenir que le Mali n’est jamais tombé aussi bas. Et cela incombe à une gestion jugée certainement calamiteuse des tenants du pouvoir du moment. A cet effet, il n’entend pas baisser les bras, il veut aller au charbon quoi qu’il advienne même s’il doit en pâtir. Cette option du Président est quand même à saluer et à encourager. Il s’agit pour lui en sa qualité de premier responsable du pays de clarifier toutes les situations afin que nous puissions désormais nous retrouver dans un pays nouveau sur de nouvelles bases de construction d’une Nation Forte, Crainte et Respectée. Ce qui est important, il entend laisser la justice jouer son rôle sans anicroche. D’où sa déclaration fracassante : “Je ne ferai pas un procès en dehors du tribunal…”.

 

Bien qu’il lui soit aujourd’hui reproché de faire envahir toute l’administration d’Etat de sa famille d’abord à la place du Mali d’abord, IBK avec un petit recul pourra certainement relever les nombreux défis.

B. DABO

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