Hier, mercredi 16 août 2017, les responsables de la Plateforme « Antè A bana : touche pas à ma constitution » étaient face à la presse à la Maison de la presse de Bamako pour informer du report de leur marche initialement prévue le mercredi 16 août au samedi 19 août prochain. Aux dires des conférenciers, c’est à la demande des chefs religieux et traditionnels et par respect dû à leur égard que ladite marche a été reportée pour permettre au président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) de retirer le projet de révision de la constitution du 25 février 1992. Mais, selon les leaders de la Plateforme, même si le président venait de renoncer à son projet de révision constitutionnelle, ou décidait de rencontrer la Plateforme « Antè A bana » le samedi, la Plateforme veut maintenir sa marche du samedi matin, soit pour exiger le retrait du texte et demander la mise en accusation du président IBK pour haute trahison soit pour se réjouir d’un « possible » retrait. Selon les responsables de la Plateforme, les leaders religieux et coutumiers dont Chérif Ousmane Madani Haïadara ont promis de les soutenir au cas où le président IBK ne respecterait pas sa parole de surseoir à son projet de révision constitutionnelle.
Cette conférence de presse était animée par le vice-président de la Plateforme « Antè Abana : touche pas à ma constitution », l’honorable, Amadou Thiam, en présence du Chroniqueur Ras Bath, Amara Sidibé du Mouvement trop c’est trop, de l’artiste, Master Soumi, du syndicaliste Soumana Kalapo, de Professeur Bréhima Fomba, de Djiguiba Keïta (PPR) du Parena, de Nouhoum Togo du Pdes et bien d’autres.
Dans son speech, le conférencier, l’honorable Thiam a fait savoir qu’il est souhaitable que le président IBK s’adresse à la nation pour retirer ce projet de révision constitutionnelle. En outre, il a lu le communiqué de la Plateforme « Antè A bana » publié le mardi 15 août dans la nuit. Dans ledit communiqué, la Plateforme prend à témoin l’ensemble du Peuple malien par rapport aux efforts fournis par ses membres pour obtenir une issue dans le cadre du dialogue et de la médiation des chefs coutumiers de Bamako et des leaders religieux. La Plateforme espère que ce délai permettra d’obtenir du Président de la République l’abandon du projet de révision constitutionnelle et une adresse solennelle à la Nation dans ce sens.
‘’ Ce referendum est une étape, l’objectif c’est l’alternance 2018’’
A la suite de l’honorable Thiam, le chroniqueur, Ras Bath fera savoir que c’est par respect aux notabilités qu’ils ont décidé de décaler leur marche du mercredi au samedi prochain. « Le retrait est idéal pour nous. Nous ne sommes pas des va-t-en guerre. A l’analyse du projet, il n’y a rien de bon pour la nation. Le samedi, nous allons marcher sauf si le président s’adresse à la nation…Au niveau de la Plateforme, ce referendum est une étape, l’objectif c’est l’alternance 2018 », a, sans ambages, affirmé Ras Bath. Selon Nouhoum Togo du Pdes, l’équipe de la plateforme reste toujours requinquée. « Même si le président décide de rencontrer la plateforme le samedi à 16h, la marche aura belle et bien lieu…», a-t-il martelé.
En réponse aux questions des journalistes, l’honorable Thiam a précisé que lors de la rencontre tenue le mardi 15 août 2017 dans la nuit, au sein de la famille fondatrice de Niarela, entre les chefs coutumiers de Bamako, les leaders religieux et les responsables de la Plateforme « Antè Abana », les notabilités ont promis de soutenir la Plateforme « Antè A bana » au cas où le président IBK ne respecterait pas sa parole de surseoir à son projet de révision constitutionnelle.
Il sera appuyé par le jeune Amara Sidibé de la Plateforme qui a indiqué que lors de ladite rencontre, Chérif Ousmane Madani Haidara a déclaré devant tout le monde « sans être contesté » que si le président ne sursoit pas à son projet de révision constitutionnelle, ils vont se mettre avec la plateforme pour mener la lutte ensemble. L’honorable Thiam a également rappelé les grandes manifestations effectuées par la Plateforme. « Nous n’accepterons pas que notre droit de manifestation soit violé. Nous ne sommes pas contre IBK encore moins son pouvoir mais nous voulons le retrait pur et simple du projet de révision constitutionnelle. Si le président retire d’ici samedi, même si nous allons marcher, elle se fera pour exprimer notre joie », a-t-il dit.
Selon lui, le moment n’est pas opportun pour réviser la constitution du 25 février 1992, car, dit-il, l’insécurité mine partout au Mali. A l’en croire, beaucoup de localités échappent au contrôle du pouvoir central. Est-ce que la Plateforme est disposée à rencontrer la CMP (convention des partis politiques de la majorité présidentielle) ? Les conférenciers répondent par l’affirmatif. Quant à Pr Bréhima Fomba, l’objectif de la Plateforme est le retrait du texte. « La marche est un droit constitutionnel garantie à l’article 4 de la constitution. On ne demande pas une autorisation de marche. Le gouverneur n’a aucune autorisation à nous donner», a précisé le juriste Fomba.
Avant d’inviter le président IBK à respecter sa parole d’honneur. « Si le président ne retire pas son projet anticonstitutionnel, nous allons utiliser tous les moyens constitutionnels jusqu’à l’appel à la désobéissance civile », a-t-il déclaré. Le syndicaliste Kalapo, lui aussi, a fait savoir que c’est par respect envers les notabilités que la marche du mercredi fut reportée au samedi prochain. «Que le président IBK s’adresse ou non à la nation, j’invite tout le monde à sortir massivement pour la marche du samedi », a-t-il dit. Enfin, l’artiste Master Soumi a souligné que la lutte est faite pour le retrait de ce projet de révision constitutionnelle.
Aguibou Sogodogo
si, si..si adam n’avait pas mange la pomme, nous serions tous dans le paradis…..
IBK a de la chance, il a franchit un pas pour le moment. Il a décidé de surseoir à son projet de révision de la Constitution. Que IBK trouve encore le courage de déclarer le retrait pur et simple dudit projet de révision. Sinon il risque de s’exposer à un autre coup de force semblable à mars 2012. Que le Tout Puissant sauve le Mali. IBK va partir mais le Mali va resté. Que cela soit compris de tous.
LE ROI BITON DE SEGOU
1- C´est vrai, vous promovez tjrs cette voie de la sagesse. Rien contre! Mais ds les faits la menace vient d´où au juste? L´ultimatum n´est pas une menace, puisque la désobeissance civile est prévue par la loi, dc légale!
2- A propos, M IBK a dit à l´époque qu´il ne laissera pas trimballer par les rebelles. Vs connaissez bien la suite! Donc entre ceux qui brandissent l´épée et ceux qui suivent la loi, il va falloir expliquer aux gens où se trouve la vraie menace…!
3- Un référendum, c´est oui ou non. POINT! La menace pour le Mali est justement ds ce oui et demi-oui de certains, tout simplement en cas de oui, ce qui est certain en cas de vote, vos amendements se feront sans le nord, parce que le principe du droit à l´autodétermination deviendra automatiquement une sécession si toute fois les rebelles la veulent et ils la veulent. Et nous, nous l´avions ous mêmes balisée en amont par référendum…!!!!
3- Cf. seulement l´interview de Me CECCALDI, il a tout expliqué comme intention, menace, danger…
LE MALI doit évolué ,le MALI évoluera .les Maliens doivent cesser de toujours regarder dans la boite .il est indispensable de passer à cette révision de la vielle constitution .
le MALI ne peu pas être prise en otage par de badots
https://www.youtube.com/watch?v=Wm0RyeHN7YQ&t=10s
Le projet de revision doit etre retirer.Fin of discussion
Ce propos ne peut pas être tenu par les leaders religieux d’un pays, ils peuvent s’exprimer autrement mais pas comme vous le retenez en ces termes.
De toutes les façons que vous anticipiez ou non, le régime précipitera le Mali dans un chaos total, cela sous peu. Le régime est convaincu que les gens du non ne sont que minoritaires, à ce titre rien, rien, rien ne peut les arrêter dans leur aventure périlleuse. Aussi, il faut retenir que le zèle et le mensonge qui prédominent autour d’IBK lui mèneraient à sa perte et très prochainement, quand il se rendrait compte que son entourage lui ment se serait trop tard. Vous aviez vu comment le pauvre journaliste pro-IBK et partisan du oui disait le dimanche passé au débat de dimanche de Africable, il dit que l’ultimatum de l’Association “an tè a bana” n’est que du bluff, avec des personnes comme çà autour d’IBK c’est fini le Mali est dans le feu et dans l’œil du cyclone.
M. Coulibaly, ce sont ces leaders religieux que ton President a approche pour devenir President de la Republique
que les grand puissance democratique vienent aider le mali
Nous remercions le bon dieu de donner la sagesse aux 2 camps. Une partie du désastre vient d’être gagné,il reste le lourd problème du nord. Que dieu aide le mali.
Tous le problème ses la corruption des fonctionnaires ils faut que la plateforme marche pour qu’ ilsdéclarent leur bien si réellement le plateforme veut l’intérêt du Mali ses dommage aucun organisation ne parle de ça.
1- Il faut saluer la maturité de la Plateforme qui en position de force a aussi eu le flair pour la nation, le respect pour les notabilités de ce pays et de souligner en passant que c’est la preuve que l’on n’a pas besoin de la présence de ces notabilités dans un Sénat où ils seront plutôt vus comme des adversaires politiques, donc perdraient toute crédibilité en face du front social, de la société civile…!
2- Il faudrait que ces leaders coutumiers et dit religieux ne sortent plus des histoires de n’être ni du OUI ni du NON, parce qu’une position centriste est toujours de l’imposture, de l’opportunisme et de la pure démagogie en politique, surtout qu’il s’agit pour ce cas d’un référendum qui exige un oui ou un non…A défaut, il va falloir ne plus frênent les actions de la Plateforme, qui ne demande que le retrait pur et simple. POINT!!!!!
3- Si ces efforts des uns et des autres sont pour le moment à saluer pour l’acalmie dans le pays, il va falloir reconnaître que la nouvelle sortie de la CMA en fut pour beaucoup de ce début de virage de M IBK, parce qu’apparement on se rend compte qu’il est plutôt à l’écoute de la violence armée…La CMA veut voir son indépendance écrite dans une constitution au lieu d’une loi que l’on pourra toujours changer…une autre pair de manche qu’il faudra combattre!!
Quelle belle analyse !
mossad, cette philosophie du “SI TU N’ES PAS AVEC MOI, TU ES CONTRE MOI”, doit etre ecarte’e!!! Je suis pour le NON au referendum mais je suis egalement oppose’ aux menaces qui viennent de mon… camp! Pour moi, C’EST INACCEPTABLE DE MENACER LE PRESIDENT, LA PAIX ET LA STABILITE’ DE NOTRE FASO!!! Si on laisse la violence de la rue dicter la conduit des affaires, nous serons dans l’anarchie totale!!!
Je dis aux jeunes du NON de faire tres attention car si leur cause est juste, leur methode est mauvaise et risque d’avoir comme resultat des centaines de morts et des milleirs de blesse’s dans les rues de Bamako!!! Les elections ont des consequences. Si malgre toutes les interventions, le president et le parlement que son parti controle, tiennent au referendum, LA SEULE MOPTION QUI RESTERA POUR LE NON , EST DE GAGNER LES PROCHAINES ELECTIONS, PRENDRE LE POUVOIR LEGITIMEMENT PAR VOIE DEMOCRATIQUE ET PROPOSER DE NOUVEAU AMENDEMENTS QUI RAMENERONT LES CHOSES AU POINT DE DEPART!
La constitution n’est ni le coran ni la bible, elle peut tres bien etre amende’e pour l’adapter aux realite’s d’aujourd’hui
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