Au fur et à mesure que s’approche la présidentielle, les masques tombent. Les prétendants affichent, de plus en plus, leurs intentions. Et tout laisse croire que l’actuel président ne briguera pas un second mandat. Longtemps annoncé par votre fidèle serviteur, le profil du candidat d’IBK se dessine.
En effet, pour rendre la monnaie à la junte et pour assurer ses arrières, IBK aurait opté de ne pas se présenter. Mais, il continue d’amuser la galerie en faisant croire à certains de ses alliés qu’il va briguer un second et dernier mandat. Alors, pendant ce temps, il serait en train de se chercher un vrai candidat. C’est dans cet imbroglio qu’il aurait rencontré certains proches des proches d’Amadou Haya Sanogo. Conscient de la situation et face aux défis, le président aurait décidé de renoncer définitivement à se représenter. C’est dans cette optique qu’en Octobre dernier lors d’une réunion des partisans d’Amadou Haya Sanogo, le dévolu aurait été jeté sur Moussa Sinko Coulibaly. A travers un des lieutenants d’IBK bien connu et détenteur de tous les grands secrets d’Etat. Alors, il était prévu que Moussa Sinko rende le tablier en janvier pour préparer sérieusement la présidentielle. Mais, les choses se sont finalement précipitées dans la tanière grâce à l’article de notre confrère “Le Sphinx” du jeudi dernier. Finalement, s’accusant mutuellement de la fuite de l’info, Moussa Sinko a pris le devant en signifiant clairement sa position. Une façon pour lui de contraindre le président IBK au respect de sa parole donnée, mais également de fausser les stratégies politiques de ses probables adversaires.
En tous les cas, il n’y a rien à dire, la lettre de démission que Moussa a adressée au Chef suprême des armées en dit long. Puisqu’il indique clairement qu’il démissionne et non prendre une disponibilité comme ATT ou Modibo Sidibé. Il se lance dans la bataille très rassurant. Il reste maintenant aux protagonistes d’y tirer toutes les conséquences afin de faire face à la réalité.
Boubacar DABO
Alors là, ils se feront tous niqués. Ni IBK lui même, ni aucun de ses larbins, n’amènera les Maliens à voter de nouveau l’incompétence, le laxisme, l’immobilisme et la corruption. IBK a niqué 77% de Maliens, qui avaient placés leur confiance en lui, mais, qui ignoraient, que l’or pur s’était transformé en plomb. Le IBK qu’ils avaient voté n’est pas celui de la gouvernance Alpha Konaré, qui lui, avait des couilles. Ils se sont trompés tout simplement de candidat. Les Maliens n’avaient pas vu, que le temps a joué sur le IBK qu’ils voulaient. C’est un IBK handicapé qui s’est présenté devant eux. Et les conséquences de ce handicap, se sont imposées comme une contrainte aux Maliens qui voulaient un homme neuf. Or, celui qu’ils ont voté n’est plus que l’ombre de lui-même. En plus, il s’est perverti, pour devenir entre temps, un voleur, un corrompu et un vaurien. Si cette thèse de la substitution est confirmée, IBK a trahi ses camarades de parti. C’est dire, que dans son parti, aucun n’est assez compétent pour lui succéder, au point d’aller chercher un remplaçant ailleurs, comme pour les premiers ministres successifs? Que sait-il réellement de la compétence de ses camardes, qu’il a relégué au second plan, au profit d’autres personnes étrangères. Ce n’est qu’à la faveur du départ de Modibo Keîta, qu’il a daigné nommer un camarade à la primature. S’il récidive avec cet enfoiré de général de pacotille, les gens du RPM ne le lui pardonneront pas. Ils iront soutenir un autre candidat, pour lui faire payer sa trahison. Comment peut-il faire une telle bêtise, avec quelqu’un comme Moussa Sinko, qui appartient à cette caste d’officiers minables, sans envergure et sans personnalité, inconnu du grand public qui ne l’a découvert, que pendant sa fanfaronnade éhontée sur l’élection de IBK au premier tour. Tout compte fait, les alliés du pouvoir ne prendront pas ce risque. L’on comprend à présent, pourquoi IBK a freiné des deux fers, le procès de Sanogo et complices. En les jugeant, Moussa Sikon risque de comparaître au procès car, il ne manquera pas d’être cité. Et là, si ce soit-disant plan de substitution est une réalité, les Maliens ne voteront pas ce militaire, fut-il le candidat de IBK. Les soldats tueurs de démocratie et d’êtres humains cesseront de se leurrer. Les subterfuges du président n’empêcheront pas la tenue de ce procès, qui a fera date, compte tenu de la gravité des crimes qui leur sont reprochés. L’hypothèse d’un IBK non partant en 2018 paraît improbable pour qui connait le goût immodéré de l’homme pour le pouvoir. Mais, si elle se confirme, la donne va changer car, la couverture des protégés du président, risque d’être emportée par le vent, et bonjour les dégâts. Vraiment, cette thèse mérite d’être confirmée pour édifier les Maliens. Vouloir transmettre le pouvoir à des militaires véreux, des délinquants et des criminels, serait la plus grosse bêtise que commettrait IBK. Il risque de provoquer sa chute avant le terme de son mandat. La publication d’une telle absurdité provoquera une insurrection populaire dans la minute qui suivra, et IBK ne s’en sortira pas. Il sera poursuivi pour haute trahison, et les Sanogo passeront les moments les plus difficiles de leur putain d’existence.
Un saint cyrien dit brillant pour trahir son pays: ces gens sont obligés de signer des engagements en faveur de la France si les intérêts français sont en opposition avec ceux de leur propre pays.
Le candidat IBK en 2018 hante ses adversaires politiques qui ne souhaitent maintenant voir le président IBK renoncer à un second mandat. Les histoires inventées fusent de partout pour soutenir une telle éventualité. Mais que les gens restent tranquille et attendent en 2023 car le président IBK fera son second mandat. Même s’il faut qu’on l’y oblige car ce pays a grandement besoins de lui pour une stabilité durable.
foutaise
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