Pendant la période de chaleur, les boissons sont les aliments les plus vendus chez nous. Les femmes font des jus de toutes natures pour les mettre dans des bidons de boisson, la plupart ramassés par terre, dans les décharges, caniveaux ou autres. Le consommateur n’a pas toujours le choix.
Comme dit un dicton de chez nous « le ventre ne se lave pas ».Une sagesse non maitrisée par des vendeuses de jus, qui utilisent les bidons de boissons pour vendre leurs jus. Ne se souciant pas d’où sortent ces bidons, elles achètent pour s’en servir. D’autres les ramassent partout où elles les trouvent. Mais ce sont surtout les enfants qui ramassent ces bidons dans les caniveaux, décharges, et dans toutes sortes de coins pour les revendre aux femmes vendeuses de jus. Certes ça fait moins de dépense pour ces femmes vendeuses de jus, sans se rendre compte sont en train de nuire à la santé de leur clientèle. Car, ces bidons sont tous destinés à la poubelle, pas autres choses, parce que d’autres urinent dans ces bidons et les jettent. Ceux qui les ramassent regardent seulement leur argent. D’autres femmes ne prennent pas la peine de les laver. Tellement pressées, elles les donnent aux enfants ou pire aux servantes pour les laver.
Selon un commerçant à Badalabougou « j’aime beaucoup ces jus de 100f et de 50f surtout en cette période de chaleur mais je n’aime pas les acheter avec n’importe qui. Je préfère ceux qui sont mis dans les sachets de 10f que ceux des bidons de 100f parce que ce n’est pas trop hygiénique ».
La saison chaude, est la période favorite de ces vendeuses de jus. Donc elles se mettent à faire ce commerce. Les clients qui ignorent dans quelles conditions sont préparés ces jus les achètent et consomment.
« Je pense que ces jus de 100f sont tellement achetés qu’il faut bien songer à les mettre dans des emballages à usage unique. Les gens achètent mais ignorent comment et dans quelles conditions ces jus sont conditionnés ? », s’interroge cet étudiant à la médecine.
Aux dires de Madame Sangaré, enseignante de son état « Chez nous, tout le monde vend ce qu’il veut et comme il veut. C’est le Mali ! Mais rares sont les nourritures vendues qui sont contrôlées. En période de chaleur c’est la bonne affaire de ces femmes. Car elles font le plein de leur porte monnaie, il suffit que ça soit bien glacé et sucré comme désirent les clients. Le pire est que quand elles voient des bidons même dans des décharges elles les prennent. Cela n’est pas grave , mais comment faire pour bien les nettoyer? ».
Aoua Traoré
Dans un precedent article il a ete cas des livreurs de pain dans des conditions hygieniques execrables , ces jus qui sont conditionnes. Dans des recipients de recuperation qui laissent a Desirer
Je vous propose de contacter les autorites competentes en la matiere afin de savoir leur mode d operation
Faites un tour a l aeroport et des votre debarquement vous trouverez en face de vous des agents du service phytosanitaire qui n hesiteront pas a vous rappeler que l importation des produits tel que attieke ou du pathe de foie sont prohibes
Allen savoir pourquoi cette presence quasi permanent a l aeroport alors que la population malienne se. Meerut a petit feu dans la ville
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