A quand la fin de la misère des travailleurs de l’hôtel Laïco Amitié de Bamako ? Cette question est légitime lorsqu’on écoute le cri de détresse du personnel qui interpelle les consciences sur son quotidien. La situation peu enviable des travailleurs, bien que la direction générale veuille l’occulter, crève les yeux. Depuis plus d’un an, la direction de cet hôtel se frotte les mains avec l’argent du contrat juteux de la Minusma, alors que les travailleurs broient du noir. Une situation paradoxale que le délégué du personnel se refuse d’accepter pour ne pas donner l’impression qu’il est à la solde de la direction.
De sources dignes de foi, la direction de l’hôtel de l’Amitié s’est tapée près d’un milliard de francs CFa. Cette somme représenterait le montant du contrat de prestation de services dudit hôtel auprès de la Minusma. Dans l’argent de ce contrat, les travailleurs bien qu’exposés ne voient rien en terme de changement dans leur vécu quotidien. Toute chose qui irrite le syndicat, qui a adressé à cet effet des correspondances à la direction.
La directrice générale, Mme Ansar, et le Pdg, un Libyen, en croire certaines sources, font la sourde oreille aux doléances des travailleurs. C’est pourquoi le syndicat est sur le pied de guerre et a déposé un préavis de grève auprès de la direction. Sur la question, une rencontre devait avoir lieu entre le syndicat et la direction. Le syndicat pose comme préalable la satisfaction de ses doléances, puisque convaincu qu’avec l’argent du contrat de la Minusma il n’ya aucune raison que le personnel de l’hôtel continue de souffrir.
Laya DIARRA