Bamako est devenu une ville où tout se mêle et ne se ressemble point. Après la prostitution des jeunes filles largement décriée par nos autorités religieuses, c’est bien de l’homosexualité dont on parle actuellement à Bamako. Si toutefois, cette pratique honteuse a été longtemps bannie par l’islam et la communauté musulmane, elle commence à gagner du terrain à Bamako.
Certes, Bamako est devenu le fief des délinquants de tous ordres ; banditisme, viol des mineurs, homosexualité…bref, ne suffiront pas à définir la ville des trois caïmans. Pour l’instant, c’est le dernier fléau qui retient notre attention. En effet, avec l’annonce des vacances 2011, des clubs homosexuels font leur apparition. Très secrètement, ces jeunes qui se surnomment le plus souvent des gays, s’entretiennent la nuit sexuellement. Si au sens strict du terme homosexuel, on désigne un homme homosexuel comme un homme qui n’aime pas les femmes, il faut savoir qu’aujourd’hui cette définition serait contraire à leurs engagements. De nos jours, c’est de l’argent que les homosexuels cherchent et non une satisfaction charnelle. Selon certaines sources proches des homosexuels, ces rapports constituent une fortune pour eux et ils en tirent un profit. Avec le fléau du VIH/SIDA, les homosexuels croyaient échapper au virus en s’abstenant des rapports sexuels avec les femmes. Néanmoins, ils favorisent actuellement la transmission du VIH/SIDA et rendent la lutte contre le fléau très difficile en Afrique. Dans les quartiers Banconi, plus précisément Plateau en C I du district de Bamako, des clubs d’homosexuels existent. Que d’inexplicable que cela soit, ils aiment aussi les femmes. Ils sont souvent en compagnie des filles la journée et se déguisent la nuit en gays. Ce qui est une contradiction pour les Bamakois, car le plus grand et célèbre prêcheur de la mosquée africaine habite dans ces quartiers.
Alfonse Maïga