Histoire de femmes : Le “Baya” plus qu’un simple accessoire, un véritable outil de séduction

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Ici au Mali est appelé “Baya” les perles que les femmes portent autours de leur taille. Son port est objet de plusieurs controverses. Il est réputé, selon les traditionalistes, pour avoir des vertus thérapeutiques. Mais pour la femme moderne d’aujourd’hui, c’est un véritable accessoire utilisé pour charmer les hommes et pour avoir plus d’élégance. Sur le sujet, voici l’avis d’une femme que nous rencontrée.   
“Les  perles peuvent être utilisées à différentes fins”, nous confie Mamaou Doumbia, fabricante de “Baya”. Selon elle, “au paravent, les perles étaient réputées pour avoir des pouvoirs ou vertus thérapeutiques. Les vielles femmes entouraient la taille des petites filles pour les protéger contre les mauvais esprits ou encore les prévenir de maux de reins ou de ventre. Les perles confèrent également à la future femme un trait particulier au corps et surtout une courbe parfaite des hanches. Mais le “Baya” servait de ceinture pour maintenir  les petits pagnes que les femmes portaient en guise de sous vêtements”.
Hérité de sa mère dès sa tendre enfance, ce métier de fabricante de perles n’a plus de secret pour elle. “Ces perles pour la taille sont réservées à l’intimité de la femme et du couple. Les “Bayas” sont réputés pour éveiller le sens de l’homme (conjoint ou partenaire), ils font partie du corps de la femme, dans la mesure où il n’est pas censé être enlevé. Ils soulignent le corps de la femme, sa beauté, et  ses courbes. Le “Baya” peut être  une arme de séduction féminine auquel très peu d’hommes échappent”.
Comme description, elle nous dit ceci : “les perles sont des graines en matière végétale, métal, en plastique ou en cristal,  porté à un fil sous forme de collier qui se porte à la taille par les femmes africaines.
Parlant du coût, notre interlocutrice  nous affirme : ” le prix des Bayas varie en fonction des matériaux utilisés pour leur confection, il va de 100 à 1000 FCFA voir plus encore. On trouve différents types de “Baya” sur le marché : d’un fil appelé “bine-bine” ; les “Bayas” lumineux maintenant prisés par les femmes ; ceux en forme de petit pagne également très en vogue maintenant et enfin le “fétiche” confectionné avec des écorces  odorante, apprécié pour sa senteur  en parfum. Ce dernier est le plus prisé et de surcroit le plus cher.
Aujourd’hui, le port du “Baya” est devenu un geste à la fois esthétique que culturel car il met en valeur la féminité nous témoigne cette fabricante : “c’est un atout de séduction pour les femmes. Mais si au départ l’accès à cet objet était privé, tel n’est pas le cas aujourd’hui. Car ils sont exposés au public par certaines personnes. Malheureusement l‘usage qu’en font certaines  filles  laisse à désirer”.
Cette tendance a donné naissance à des objets plus modernes, tel s les chaines que les jeunes filles modernes portent aujourd’hui.  Mais les perles demeurent un objet d’hommage aux femmes africaines, qu’elles soient de l’ancienne ou de la nouvelle génération. Aujourd’hui, les femmes doivent revaloriser le port des perles surtout dans notre pays. Malheureusement le “Baya” est de plus en plus mal utilisé ou négligé.
Phénomène de mode ou tendance actuelle, il est de ce que l’Afrique a de plus beau et relève des valeurs africaines et de la beauté noire. Et la mode n’a pas fini de faire ses victimes.
Kadidiatou Djiré (Stagiaire)

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12 COMMENTAIRES

  1. comme accessoire les femmes préférent encore le gode au baya ,et avec des piles neuves de préférence ,n’est ce pas Sambou ?? 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  2. étant donné qu’elle a des baya authentiques, il ne faut pas seulement aller à sa rencontre pour rédiger votre article. faites lui de la pub en nous disant ou pouvons ns la trouver pour acheter de belle perle pr les femmes que ns souhaitons mettre en valeur. on vs attend

  3. Salut doucara.Ce qui est dommage, c’est que les baya qui “sont réservés à l’intimité de la femme et du couple” SONT DE NOS JOURS DES OBJETS BANALES QU’ON PEUT VOIR A LONGUEUR DE JOURNEE SUR LA TAILLE DE NOS SOEURS & FILLES A CHATEAU D’EAU, EN GARE DU “NOIR” PARDON DU NORD, au Marché de ST DENIS, à la gare de Sogoniko…si bien que ce n’est plus un objet de séduction!A notre adolescence, il fallait couher avec une fille pour connaitre la couleur de son slip!De nos tout ça c’est devenu banal, des slips et même des fesses nues on en voit partout beurk!C’est pourquoi nous autres on s’est rabattu sur des femmes plus matures qui portent du “moro-moro djourou” 😆
    😆 😆 😆 😆 😆

    • 😆 😆 😆
      Sambou donc tu vas mater les baya 😆 😆 à la gare de noires 😀 😀 😀
      vraiment

      Tu sais ce qu elles doivent montrer qu au mari
      elles les mettent à la disposition de tout le monde

    • Etant ado tu couchais déjà avec les filles??? Elles avaient quel âge, 12, 13 ou 14 ans???? 😆 😆 😆 😆 et tu viens nous parler de moralité alors que ce sont ces mêmes petites que tu as foutu en l’air depuis qu’elles avaient 12 ans……..Accusé, vous êtes reconnu coupable

      • Vraiment l accusé à reconnu les qui lui sont reprochés

        ansar eedine vas l appliquer la charia

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