Hier, sous la direction de son président, Imam Mahmoud Dicko, le Haut conseil islamique du Mali a tenu son Conseil national statutaire, le tout premier depuis sa création en janvier 2002. Cette instance de l’organisation faitière religieuse qui aurait dû se tenir il y a deux ans, a finalement eu lieu ce dimanche en raison de la crise qui avait éclaté entre temps dans notre pays, si on en croit les organisateurs de la rencontre. Regroupant les différents organes du HCI, le Conseil national doit normalement siéger entre deux congrès et sert à examiner les rapports d’activités ainsi que les différents problèmes auxquels le Haut conseil fait face à mi-mandat. Ce, pour mieux préparer le congrès.
Celui de ce 23 février s’est essentiellement penché sur les différents textes du HCI en les adaptant aux réalités du terrain. Mieux, le Conseil a décidé de la tenue, les 13,14 et 15 avril 2014, du 2ème congrès ordinaire au cours duquel le bureau du Haut conseil islamique devrait être renouvelé. Lors de la cérémonie d’ouverture des travaux qui avait été présidée par le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Oumar Hass Diallo, le président du Haut Conseil islamique a surtout appelé la communauté musulmane du Mali à cultiver davantage l’unité et la cohésion, afin de faire du prochain congrès ordinaire une réussite. Pour sa part, le ministre Diallo a souhaité que les fidèles musulmans s’entendent sur l’essentiel, les exhortant à faire preuve d’apaisement et à mettre l’intérêt du Mali au dessus de tout.
Cet appel du ministre en charge des Affaires religieuses est d’autant justifié qu’il nous revient de source officielle que ce Conseil national a encore servi à creuser davantage le fossé entre les fidèles musulmans de notre pays. Selon notre source, des délégués régionaux auraient choisi de bouder la rencontre pour dénoncer ce qu’ils considèrent être une mauvaise organisation dudit Conseil. En effet, nous a-t-on révélé, les nouveaux textes qui devaient être envoyés aux délégués ne l’auraient pas été, mais plutôt les anciens textes.
De l’avis d’observateurs, cette situation vient de nouveau fragiliser l’actuel président du Haut conseil islamique du Mali qui est décrié par l’Union des jeunes musulmans du Mali qui l’accuse, depuis quelques temps, de ne plus servir les intérêts de la communauté musulmane du Mali. Il est utile de rappeler que le départ de l’Imam Dicko de la présidence du HCI a récemment été réclamé par l’Ujmma de Mohamed Macky Ba, le mandat du bureau ayant expiré depuis janvier 2013.
Bakary SOGODOGO
DICKO LE MIEUX POUR TOI C’EST DE NE PAS ESSAYER DE PRESENTER SINON CA SERA LA GRANDE HONTE PAR CE QUE IL Y AURA LE PLEBISCITE DU GRAND MADANI CHERIF HAIDARA.
VIVE LE PRESIDENT HAIDARA POUR LA VRAIE RELIGION MUSULMANE
Il faut renvoyer les Wahabia de la tête du HCI. Comme à l’AMUPI, le président du HCI doit être un musulman de rite Malékite pur jus, pas autre école et surtout pas les extrémistes salafistes wahhabites qui pour un rien aurai pu engager le pays avec Iyad et sa Dawha pakistanaise si ce dernier avait eu gain de cause.
Nous somme à majorité malékite dans ce pays, et il revient à cette majorité de s’imposer et indiquer le cap. La secte Wahabia doit retourner dans son berceau du hedj en arabie./
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