Au terme du 2e Congrès du Haut Conseil islamique du Mali, le week-end dernier, Mahmoud Dicko, président sortant s’est confirmé sans difficulté. Avec 59 des voix contre 27 pour son adversaire, Thiorno Hady Oumar Thiam.
Ce congrès prévu normalement pour fin mars, a été reporté pour des raisons de tension pour certains- des leaders religieux- mais pour d’autres notamment, le ministre des Affaires religieuses, son report était dû à l’absence du président de la République qui était en visite de deux jours au Sénégal.
Le congrès a finalement eu lieu en mi-avril. A l’ouverture, le président de la République, sans aucune complaisance, a dénoncé des pratiques et comportements ‘’indignes’’ qui sont perceptibles de nos jours au sein de cette organisation religieuse. Une organisation dont le pertinent rôle qui lui est réservé est l’interférence (entre les camps) à chaque fois que l’urgence se présente par des actes menaçant la stabilité du pays, surtout des tensions politiques, ethniques, religieuses ou celle que nous venons de vivre dans le septentrion du nord du Mali.
Les derniers évènements du Mali, l’apport du Haut Conseil islamique du Mali a été capital pour la sortie de crise, et cela ne peut être qualifié que de succès pour le président dudit Conseil, Mahmoud Dicko.
L’homme en question a été victime de toutes sortes de reproche dans sa mission par des frères religieux. Cette campagne d’intoxication n’avait qu’un seul objectif : Evincer Mahmoud Dicko par tous les moyens de son poste de président. Cela a été découvert, dans les propos tenus par certains leaders religieux proches du camp adverses à seulement quelques jours de la tenue du 2e congrès.
Malgré tout, cela n’a servi à rien. Dieu avait fait son choix et les hommes l’ont confirmé avec largesse. Dicko s’est imposé et le score est sans appel.
B.Y