Hausse des prix de produits de première nécessité : Le Mali, cobaye des causes exogènes ?

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Le Ministre de l’industrie et du Commerce, M. Mahmoud Ould Mohamed, a animé un Point de Presse, le 10 septembre 2021, au sein de son département, pour informer les populations du Mali, sur la réalité de la hausse des prix des produits de première nécessité. En brandissant deux causes exogènes et endogènes, le Ministre a rassuré la population sur les efforts du Gouvernement de transition, appuyés par les instructions fermes du Président de transition, le Colonel Assimi Goita, de soutenir la population pendant cette période de soudure. C’était aussi en présence du Directeur général du Commerce, de la Concurrence et de la Consommation, M. … et du Président de la Chambre du Commerce et des Industries du Mali, M. …

Hausse des prix des denrées de première nécessité : les causes exogènes

Parlant des causes exogènes de la hausse des prix des denrées de première nécessité sur le marché malien, le Ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Mahmoud Ould Mohamed,  a axé son argumentation, sur la période allant du deuxième semestre 2020, jusqu’à nos jours, où le produits de première nécessité ont connu une flambée exorbitante. « Il y’a tout d’abord la pandémie de la maladie à Corona virus (COVID-19), qui a  sérieusement bouleversé l’ordre mondial, avec la fermeture des frontières mondiales, la …. la population,  la baisse de l’offre et de la production mondiale des produits de base, la perte de revenus pour de nombreuses personnes etc.

Cet état de fait a impacté négativement le Mail, en tant que pays enclavé avec une économie qui fonctionne à 70% des importations.

Ensuite, il y’a le Plan de relance.

Selon le Ministre, l’une des causes exogènes de la hausse des produits de données de première nécessité sur  le marché malien est : « le plan de relance anti-Covid-19, adopté par la plupart des États du monde. Cela a pour conséquences : une augmentation vertigineuse de la demande mondiale des produits de base par rapport à l’offre. Ainsi, cette situation, couplée au renchérissement du coût du fret maritime et de la logistique, et les perturbations sur l’axe Bamako-Dakar, ont augmenté le court mondial de certains produits importés ».

Par exemple, le prix mondial de la tonne de blé est passé de 250 euro en décembre 2020, à 300 euro, en juillet 2021, soit une offre de 20% ; celui du sucre 483 dollars la tonne, soit une hausse de 8% ; le court du riz Indien est passé de 340 dollars en décembre 2020, 360 dollars la tonne, soit une hausse de 6%…

Pour le fret maritime, il est passé de 40.000 FCFA  à 60.000 FCFA la tonne, soit une augmentation de 40% etc.

 

Les efforts du gouvernement

Pour soutenir le pouvoir d’achat des populations du  Mali, a-t-il dit ‘le gouvernement a pris plusieurs mesures d’ordre social qui sont entre autres : « la revalorisation des salaires des fonctionnaires ; la réformes des pensions de retraite ; le financement des projets à haute intensité ; la distribution de vivres et d’aliments bétail ; le transfert monétaire aux couches les plus vulnérables… »

Les efforts du ministère de l’industrie et du commerce

En ce qui concerne son département de l’industrie et du commerce, en plus de différentes subventions de l’État, le Ministre a privilégié d’abord la négociation des marges commerciales avec les opérateurs économiques nationaux afin de maintenir les prix des produits de base, relativement à la bourse des consommateurs.

C’est ainsi que le prix plafond du sucre est à 500 FCFA le kg ;  les prix plafonds du riz brisure non parfumé importé et de l’huile alimentaire sont respectivement de à 340 FCFA le kg et 900 FCFA le litre, en exécution d’un programme de réduction de la base taxable de 50% du cordon douanier. Le prix du pain consensuel est fixé à 250 FCFA et 95.000 FCFA, le prix de la tonne de ciment.

Pépin Narcisse LOTI

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