Harimankan Keita, Maire du district par intérim : “Il n’y aura plus d’ordures déversées sur les routes de Bamako”

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La gestion des ordures ménagères est une chaîne, la défaillance d’un maillon peut affecter tout le système. Ce qui a été le cas en Commune II. Sur le sujet, le maire du district par intérim, Harimankan Kéita, s’est prononcé et trouve qu’en unissant les efforts une solution définitive sera trouvée au problème.

 

Le maire Kéita tient tout d’abord à préciser que la procédure de gestion des ordures ménagères à Bamako commence par la pré-collecte des déchets, assurée par les GIE, qui relèvent de l’autorité des mairies des communes.

“Ce sont les mairies qui font la répartition des GIE dans les communes afin qu’ils assurent le ramassage des ordures à partir des ménages moyennant une somme. Ils sont chargés d’acheminer les déchets aux dépôts de transit. C’est là que la mairie du district intervient pour l’évacuation vers une décharge finale qui n’existe même pas pour le moment (le site prévu pour cela à Noumoubougou est en construction, Ndlr)”, précise le M. Kéita.

Le maire estime que c’est le mauvais fonctionnement d’une partie du système qui a engendré l’incident en Commune II. A l’en croire, la Commune II dispose d’un dépôt aménagé moderne et les GIE doivent, normalement, acheminer les déchets de façon journalière.

“Il y a eu un problème de gestion qui s’est posé dans ce centre par l’immixtion d’une association de jeunes qui a gêné la voirie dans son travail quotidien. Les GIE, par la suite, ont déposé les déchets de façon anarchique obstruant ainsi le passage dont la conséquence a été la révolte des jeunes de la Commune”.

Après une analyse de la situation par les autorités municipales, il est ressorti que les déchets étaient entassés depuis plus d’un mois. Autrement dit, les GIE ne partaient plus  régulièrement chercher les ordures dans les familles. Et cela est généralement dû, selon le maire du district par intérim, au fait que les ménages ne payent pas ce qu’ils doivent aux GIE.

Et pour gérer l’urgence, la mairie a été obligée d’injecter la dotation du mois de septembre de la voirie.

“Déjà, le vendredi dernier, la mairie du district et les six mairies des communes se sont réunies avec le gouverneur sur le sujet. A l’issue de cette réunion, des besoins ont été exprimés pour que la production journalière puisse être évacuée automatiquement”, a fait savoir le maire du district.

Avant d’ajouter que la mairie du district est en pourparler avec un groupe marocain, avec qui elle compte passer une convention pour la gestion des déchets de la pré-collecte jusqu’à la décharge finale et dont les charges seront reparties entre la mairie, les ménages et l’Etat.

Il a précisé que toutes les mairies ont leur autonomie et relèvent du gouvernorat du district et non de la mairie du district. Ce dernier à son tour relève du ministère de la Décentralisation et de la Ville. Il a aussi fait savoir que contrairement à d’autres pays voisins, qu’elle ne bénéficie d’aucune subvention de la part de l’Etat.

Aux termes de notre entretien, le maire Harimankan Kéita a renouvelé ses excuses à la population et s’est dit persuadé qu’ensemble les citadins trouveront un moyen pour que les incidents vécus ne se reproduisent plus à Bamako.

Youssouf Coulibaly

 

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2 COMMENTAIRES

  1. m le maire vous avez tout dit sauf ce qu’on cherche à savoir qu’est ce qui avait fait le blocage? pourquoi les moto-pelles et suite n’étaient pas sur la décharge de transit? ❓

  2. m le maire vous avez tout dit sauf ce qu’on cherche à savoir qu’est ce qui avait fait le blocage? pourquoi les moto-pelles et suite n’étaient pas sur la décharge de transit?

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