La viabilité des rues des quartiers de la zone ACI 2000 en commune IV du district de Bamako est peu désirable. Entre l’impraticabilité des rues en période d’hivernage, l’insécurité, le grand vacarme d’une jeunesse discourtoise…, la plupart des habitants de la zone ACI 2000 regrettent déjà l’achat de leurs parcelles.
Que l’arbre ne cache pas la forêt, les habitants d’ Hamdallaye ACI 2000 ne savent plus à quel saint se vouer. Comme un château en carton, l’ACI 2000 berne l’œil du passant à travers ses buildings, ses villas et commerces, chose qui explique le coût de plus en plus exorbitant des appartements, villas et immeubles à louer. Sans compter le prix affiché sur les parcelles des terrains mis en ventes. Seulement la vie à l’intérieur de cette cité est tout autre, faisant que tout nouvel acquéreur s’il savait y réfléchirait à deux fois avant de venir y habiter.
Les quartiers size à Hamdallaye ACI 2000 étaient censés présentés l’aspect de quartier résidentiel du moins ce qu’on a bien voulu faire croire aux acheteurs des lots à travers les prospectus de ventes des terrains. Malheureusement, le constat actuel prouve que la plupart des quartiers de l’ACI sont pires que les bas-fonds du ghetto : les rues sont impraticables en période d’hivernage dues aux caniveaux mal curés, des ruelles mal tracées et les déchets débordants sur les voies publiques. Les fissures et les trous sur les goudrons, rendant ainsi la conduite difficile pour les usagers et provoquant des accidents chez les motocyclistes surpris. A côté de ces incommodités, le quartier est envahi d’herbes folles, nids de serpents, souris, rats d’égouts et autres bestiaux. Comme si dame nature n’avait pas assez desservie les habitants de la zone ACI 2000, une partie de sa jeunesse s’attellent à déranger la tranquillité des paisibles habitants. Aussi pendant des heures des fins d’après-midi, vers12h du soir sauf en période de carême, les « Balani show » empêchent les habitants de trouver le sommeil. Tardivement dans la soirée, cette même jeunesse se regroupe dans les « grins »et outre les consommations de thé, certains jeunes s’initient dans la consommation de boissons alcoolisées et de chanvre indien. De nos jours, les parents d’enfants à l’âge pubère, ont tout intérêt à mieux surveiller l’éducation de leurs adolescents au risque de les voir sombrer dans la délinquance juvénile.
Khadydiatou Sanogo