Habib Sylla, l’homme qui préside aux destinées du HCME

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Récents événements survenus à Kidal : Le Président du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur réagit !
Habib Sylla

En se portant candidat en 2009 pour briguer la présidence du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME), Habib Sylla s’est inscrit dans une dynamique de « changement dans le dialogue et la paix ». Cet élan combien salutaire se poursuit toujours. La paix et la stabilité dans les regroupements de nos compatriotes à l’étranger est devenu une réalité. Des efforts restent cependant à faire pour surmonter certaines questions de souveraineté des pays d’accueil, qui contrarient souvent les intérêts de la diaspora malienne.

Depuis quelques jours, Bamako continue de recevoir l’affluence des Maliens de l’Extérieur qui préparent l’instance suprême du Haut conseil des Maliens de l’Extérieur, la Conférence nationale, prévue du 21 au 23 août 2015.  Elle est l’occasion de retrouvailles pour l’ensemble de nos compatriotes vivant à l’extérieur qui viendront s’expliquer sur le devenir de leur organisation et de sa contribution dans la construction de notre pays, qui en a fortement besoin.

Cette rencontre de nos compatriotes de la diaspora est l’occasion d’insuffler une dynamique nouvelle à l’organisation pour davantage de développement, la paix et la stabilité dans tous les regroupements de nos compatriotes à l’étranger.

Bien des défis ont été relevés par l’équipe du président Habib Sylla qui a été élu dans un contexte de divergence grave dans bien des Conseils de base des Maliens de l’Extérieur (CME). Aujourd’hui, l’heure est à bien des avancées significatives, grâce à une entente dans les différents Conseils de base. Ce bureau a fait profiter au maximum, le pays des efforts de la diaspora, tout en s’attelant à trouver une solution durable aux problèmes des expatriés. En effet, le bureau de Habib Sylla a été confronté à bien des difficultés dépendantes des questions de souveraineté de certains pays d’accueil, dont les lois s’imposent et contrarient souvent des intérêts de nos compatriotes. Les efforts consentis sont à la taille des défis rencontrés dans les pays d’accueil. « Nous avons obtenu et rétabli durablement la cohésion et l’unité au sein des Maliens de l’extérieur », a indiqué Sofara Kalilou, porte parole du candidat, contacté par Le Républicain. « Le changement dans la concertation et l’unité », commente le porte-parole, Sofara Kalilou, membre du Conseil des Maliens du Gabon. Toutefois, bien des résultats restent inachevés, des recommandations pertinentes des fora restent ne sont pas encore mis en œuvre, l’Etat ne jouant toujours pas son rôle à part en entière.

La trame Habib Sylla

Depuis son élection en février 2009, Habib Sylla a réussi à rassembler les Maliens de l’Extérieur. Il a fait honneur au Conseil du Gabon, les Maliens de l’Afrique central et de l’Afrique en l’occurrence, dont il a été le candidat en 2009, pour se voir devenir le président de tous les Maliens de l’Extérieur. Natif du cercle de Nioro, plus précisément de Gorel, Habib Sylla est un opérateur économique expatrié au Gabon, avec résidence à Libreville.

Ce premier mandat de Habib Sylla, à la tête du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, a été marqué par une franche collaboration des membres de son équipe, qui ne tardera pas à présenter son bilan à la Conférence. Un bilan présenté comme étant largement positif par des Maliens de l’Extérieur contacté. Ce qui expliquerait la confiance et le choix de nombreux Conseils de base, pour qu’il rempile.

B. Daou

 

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Diaspora

Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur d’hier à aujourd’hui

Le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) tient sa Conférence élective la semaine prochaine du 21 au 23 août 2015. La tenue de cette instance nous donne l’opportunité de jeter un regard d’hier à aujourd’hui, sur l’institution dirigée par Habib Sylla à partir de février 2009.

Le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur est né de la nécessité de la participation effective de la diaspora malienne à l’œuvre de construction nationale, qui a été une préoccupation des autorités de la transition malienne après les évènements de mars 1991.

A cet effet, la communauté malienne de l’Extérieur a été conviée par les autorités de la transition pour participer activement aux activités de la conférence nationale du 29 juillet au 12 août 1991 à Bamako. C’était une reconnaissance nationale de l’œuvre de construction nationale et de la participation combien importante et significative des Maliens de l’Extérieur à l’effort de développement socio-économique, culturel et politique. Au sortir de la conférence nationale, les délégués de toutes sensibilités confondues ont émis le vœu de voir très prochainement la mise en place « d’une institution » regroupant l’ensemble des Maliens de l’extérieur dans une seule et unique organisation. C’est là qu’est partie pour la première fois l’idée de création d’une structure devant fédérer l’ensemble des Comités, amicales, associations culturelles ou de développement existant au sein de la communauté malienne de l’extérieur en une seule entité.

C’est ainsi que du 9 au 11 novembre 1991, les délégués des Maliens de l’extérieur présents à la conférence nationale ont posé l’acte de création du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME).

La réponse aux problèmes des ME

La création d’une telle organisation a suscité beaucoup d’espoir et d’estime tant du côté des intéressés eux-mêmes (les Maliens de l’extérieur) que de l’ensemble de la communauté nationale toute entière à commencer par les plus hautes autorités du pays pendant la transition d’abord, et celle de la troisième République par la suite. L’initiative a été saluée par les Maliens de l’extérieur de par les besoins croissants à travers le monde, de se retrouver, d’échanger et de contribuer à la construction nationale.

Le bureau exécutif actuel du Haut conseil des Maliens de l’extérieur dirigé par Habib Sylla du conseil de base des Maliens de Gabon a été mis en place le 16 février 2009, pour une durée de cinq ans. Si le Haut conseil des Maliens de l’extérieur a obtenu son récépissé le 7 septembre 1993, il a fallu attendre 22 ans pour attribuer à la structure le statut d’utilité publique consacré par le  décret n°09-594/P-RM du 3 novembre 2009. Cette reconnaissance à l’actif du bureau de Habib Sylla a conféré la possibilité d’obtenir des subventions de l’Etat. Le HCME est un organe consultatif à caractère associatif, apolitique, laïc, non discriminatoire et à but non lucratif.

Objectifs du HCME

Ses objectifs sont : représenter les Maliens de l’extérieur dans les instances et les institutions nationales ; rassembler tous les ressortissants maliens résidant à l’extérieur sans distinction d’origine régionale, ethnique, religieuse, sociale, de sexe et de profession ; promouvoir l’unité et la solidarité entre les Maliens de l’extérieur ; porter assistance aux Maliens de l’extérieur dans leur pays de résidence ; susciter leur contribution au développement économique, environnemental, social, culturel et sportif du Mali ; promouvoir la paix et l’intégration entre les peuples. A cet effet, le HCME encourage les ressortissants maliens à participer plus activement au développement économique, environnemental, social et culturel du pays d’origine ; favorise l’émergence de groupes d’investisseurs au sein des communautés maliennes de l’extérieur. Le HCME compte 59 conseils de base et 5 points focaux (représentations qui ne respectent les normes de CME) à travers le monde et repartis entre 7 zones (Afrique de l’Ouest, Afrique du Nord et corne de l’Afrique, Afrique centrale, Afrique australe et orientale, Amérique, Asie, Europe). Les instances du HCME sont la Conférence au niveau national et l’Assemblée générale au niveau des Conseils des Maliens de l’extérieur dans les pays de résidence.

Le HCME depuis 2009 

Plusieurs rencontres ont été organisées par le HCME dont les plus marquantes sont les Fora de la diaspora. Du 11 au 13 décembre 2009, cette équipe du HCME réalise le premier forum des investisseurs de la diaspora malienne (FIDIMA), qui a permis de dégager les possibilités d’investissements au Mali et les pistes qui peuvent intéresser la diaspora.

Du 29 au 31 juillet 2010, s’est tenu à Bamako le premier forum de la diaspora intellectuelle, scientifique et technique du Mali (DISTM). Ce forum a permis à la diaspora intellectuelle du Mali de se retrouver et de parler des pistes de développement du pays. Une conférence extraordinaire des Maliens de l’extérieur à Bamako s’est tenue le 15 septembre 2010 pour réviser et adopter les statuts et règlements.

Encadré

La conférence du Haut conseil des Maliens de l’Extérieur aura lieu du 21  au 23 août 2015. Qui sont les participants de ce grand rassemblement des Maliens de l’Extérieur ? La Conférence est l’instance suprême chargée de définir les orientations du Haut conseil des Maliens de l’extérieur.  Elle est composée de 5 délégués dûment mandatés par chaque Conseil des Maliens de l’extérieur; des membres du Conseil des Présidents ; des représentants du HCME dans les institutions de la République, avec voix délibérative ; des Présidents d’honneur ; des observateurs.

 

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7 COMMENTAIRES

  1. Que fait ou que compte faire Habib SYLLA pour les Maliens de l’extérieur si ce n’est se mettre aux services du Ministre des Maliens de l’Extérieur ? Le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur est une organisation de la société civile qui doit avoir son propre programme et ses propres moyens matériels et humains pour le réaliser au lieu de se contenter de quelques fonctionnaires détachés par le Ministère qui ne travaillent vraiment que pour le Ministère.

    Propositions pour une meilleure valorisation de l’apport de la diaspora Malienne au développement du Mali
    – Assainir les bases du HCME et définir un cadre officiel permettant aux Maliens de l’extérieur de se gérer eux-mêmes sans interférence des autorités gouvernementales.

    Ce sont les Maliens de l’extérieur qui doivent choisir librement et démocratiquement leurs dirigeants ou représentants et non les dirigeants de l’Etat Malien ou des partis politiques Maliens.

    En plus de l’indépendance du HCME et de ses démembrements, on peut garantir leur Unité en instaurant un système de cotisation obligatoire à travers le passeport, mais versée dans une caisse gérée de façon paritaire avec le HCME et ses démembrements pour prendre en charge les problèmes de maliens de l’extérieurs, partout où ils se trouvent.

    Mali Un et Indivisible, HCME UN ET INDIVISIBLE

    De la même façon que le Mali et ses régions forment un tout indivisible, le HCME et ses démembrements sont conçus à la base comme un tout indivisible. Il convient de renforcer cette unité. Pour remédier à cette situation et éviter que d’autres ne fassent de même à l’avenir, il conviendrait de répartir des fondements du HCME et des ses démembrements pour les assainir, les renforcer et les pérenniser.

    Un système de cotisation payée à la source par tout malien de l’extérieur
    Pour crédibiliser le HCME et ses démembrements il conviendrait de lui trouver des ressources autonomes indépendantes du budget de l’Etat. Partant du principe qu’aucun Malien de l’Extérieur ne peut ou ne doit être laissé de côté, il pourrait être institué un système de cotisation à la source inclue dans les frais des passeports émis délivrés par les consulats.

    C’est à partir d’un tel renforcement des capacités organisationnelles et structurelles qu’on peut soutenir les dynamiques internes aux différentes composantes de la diaspora malienne qui doivent agir dans un esprit de partenariat et de complémentarité entre-elles d’abord, puis avec les acteurs intervenant au Mali.

    1. La coopération décentralisée est souvent menée à l’initiative des collectivités du Nord qui apportent les moyens financiers et en définissent les règles sur la base de leur législation. Quant au rapport entre coopération décentralisée et initiatives de la diaspora malienne, on sait que cette dernière en est souvent à l’origine, mais se trouve souvent écartée dés que les 2 collectivités rentrent en partenariat. De ce point de vue, les discutions que le réseau des Associations du Bassin du Fleuve Sénégal a eu avec Cités-Unies France depuis 1994 sont toujours d’actualité et la situation n’a pas vraiment évolué depuis même si ADECYF est un peu pris en compte par la ville de Montreuil, Guidimakha Djikké par la Ville de Saint-Denis, les Maliens d’Angers dans la coopération Angers-Bamako, Ronq-Sélikegny etc. Mais cette prise en compte va jusqu’où ? Les comptes et expertises de la diaspora sont-elles réellement prises en compte au-delà de leurs apports financiers?
    2. L’engagement des jeunes de la seconde génération a tendance à prendre un caractère plutôt politique, la complémentarité entre premières et secondes générations a du mal à prendre comme on peut le constaté aujourd’hui dans les rapports entre le HCMF et le fédération de la 2nd génération issue du HCMF. Mais le traitement de cette question ne regarde que la diaspora et reste confronté aux mêmes problématiques que celles présentées dans mon précédent mail;
    3. Les dispositifs sont également confrontés aux mêmes problématiques. Dans quelles mesures ces dispositifs relèvent de la volonté politique au Mali? Quelle place est véritablement réservée à la diaspora dans ces dispositifs, mis à part leurs contributions financières qui commencent à peser lourd dans leurs budgets familiaux ? Ainsi, lors la Table-Ronde Diaspora & Développement en préparation au Dialogue de Haut Niveau 2013 de l’ONU sur la Migration Internationale et le Développement organisée les 27-28 juin 2013 au GIZ, Eschborn, Allemagne, la diaspora a notamment précisé que malgré que les transferts financiers des migrants sont estimés comparables à l’Aide Publique au développement, ces transferts ne représentent quand même que 15% des revenus des intéressés. Toutes les études et dispositifs ne se focalisent que sur ces 15% des revenus des migrants en cherchant à ce qu’ils puissent contribuer au développement. Personne ne parle des 85% dépensés dans les pays de résidence. Ce qui prouve bien que les économies ou politiques publiques de ces pays utilisent convenablement ces 85%. C’est aux politiques publiques et économies des pays d’origine de faire de même en faisant en sorte que les 15% transférés et reçus soient convenablement consacrés aux dynamiques de développement du pays et non les migrants eux-mêmes qui sont plutôt soumis à des contraintes de toute sorte. Comme les ménages des pays d’accueil où ils travaillent et gagnent ces revenus, ils ne sont pas en mesure de mettre en place des politiques publiques permettant d’orienter leurs revenus vers la consommation des produits locaux et leurs épargnes vers des investissements productifs. Ils ont au contraire besoin d’avoir accès à des dispositifs renforçant ces apports. Relevant des compétences de la puissance publique, les dispositifs à mettre en place doivent non seulement valoriser les transferts financiers des migrants mais aussi et surtout leurs apports en compétences et savoir faire, d’autant que l’acquisition de revenus dans les pays d’accueil résulte généralement de l’exercice d’activités professionnelles qui ne font que renforcer les compétences et savoir-faire pouvant également être transférés dans les pays d’origine.

    En conclusion, le Ministère des Maliens de l’extérieurs pourrait mettre en place en cadre de travail pour approfondir ces différentes idées et d’autres afin d’arriver un programme plus cohérent et durable.

  2. ILS DOIVENT TOUS ETRE DEGAGE 5 ANS POUR RIEN TOUS CES DELEGUES LA SONT DEJA COROMPU ILS VONT TOUS RECEVOIR DES ENVELOPPES AVANT LE VOTE

  3. Un mandat sans réunion ni bilan de grâce respect pour la population, pendant tout ce temps il na rien fouti pour le conseil, il faut du sang frais pour avancer

  4. En 2009 Sylla nous a été imposé par ATT. Il a gardé dans son entourage les mêmes escrocs qui ont souillé le hcme. Il faut un changement total au sein du hcme. Des gens comme les Sam bouda qui sont là depuis la création du hcme n’ont aucune compétence a prouver. Il nous faut des nveaux hoes pour un nveau départ. Il nous faut des hoes compétents ,incorruptibles.

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