A travers un arrêté ministériel, les autorités guinéennes ont exigé en octobre 2017, le retrait des troupeaux de zébus maliens sur toute l’étendue de leur territoire national. Face à cette chasse à l’homme qui ne dit pas son nom, les éleveurs maliens se sentent impuissants et sans défense.
Sale temps pour les éleveurs maliens ! Depuis octobre 2017, ils font l’objet de persécution en Guinée Conakry, pays voisin du Mali. A l’origine : un arrêté ministériel interdisant l’entrée et toute présence de zébus (bœufs bossus du Sahel) maliens sur le territoire guinéen.
« Suite aux impacts négatifs de la présence des zébus sur le plan social, économique, sanitaire et environnemental, toute entrée de troupeaux de zébus est interdite sur l’étendue du territoire national guinéen jusqu’à nouvel ordre », stipule en son article 1er, le décret signé par le ministre de l’Elevage et des Productions animales guinéen, Mohamed Tall. En son article 3, le même document précise : « les propriétaires de troupeaux de zébus déjà présents sur le territoire guinéen sont tenus de se présenter à l’autorité compétente afin d’organiser le retour de leurs troupeaux aux frontières ». Aussitôt le décret publié, sa répercussion a été sentie immédiate sur les éleveurs maliens présents sur le sol guinéen. Ils sont régulièrement persécutés par les autorités locales ou des éléments des forces de l’ordre, les intimant de quitter le territoire guinéen.
D’après Modibo Bah, trésorier du Syndicat National des Eleveurs et Marchands de Bétail (SYNEMAB), environ trois cents têtes de zébus appartenant aux éleveurs maliens ont été abattus par arme à feu par des Guinéens. Selon lui, 80% du bétail malien présent sur le sol guinéen a transité vers la Côte-d’Ivoire. La Fédération Nationale du Groupement Inter Professionnel de la Filière Bétail Viande au Mali (FEBEVIM), dirigée par le député Aboubacar Ba est montée au créneau depuis décembre 2017 pour tenter de trouver une issue heureuse au problème.
L’inertie du Ministère de l’Elevage et de la Pêche
Dans une correspondance adressée au Ministère de l’Elevage et de la Pêche, le président de la FEBEVIM, Aboubacar Ba affirme être surpris et préoccupé par « la décision des autorités guinéennes d’interdire l’entrée des troupeaux de zébus maliens jusqu’à nouvel ordre ». Et demande aux autorités maliennes de réagir. Mais plusieurs semaines après, les lignes n’ont guère bougé et les éleveurs continuent de payer le prix fort de la décision des autorités guinéennes.
Selon Modibo Ba, trésorier de la SYNEMAB, la transhumance des zébus maliens en Guinée et en Côte-d’Ivoire s’explique par deux faits majeurs : l’absence de zones de pâturage au Mali et la sécheresse. « Au Mali, les éleveurs n’ont pas de zones de pâturage. Nous avons fait la demande aux autorités depuis le temps de l’ancien président Amadou Toumani Touré, mais rien n’a bougé. Après la saison des pluies, le peu d’herbe qu’il y a est ravagé par les feux de brousse. Entre mars et juin, les troupeaux n’ont rien à manger au Mali », s’est-il indigné. Raison pour laquelle précise-t-il, 30 à 40% du cheptel malien est hors du territoire national.
Pour Modibo Ba, la création d’un département ministériel exclusivement dédié à l’Elevage et à la Pêche n’a servi à rien pour l’instant aux éleveurs.
« Nous n’avons ressenti aucun impact positif de ce département ministériel sur le secteur de l’Elevage. C’est nous qui avons demandé sa création mais aucun de nos problèmes n’a été résolu. Or le secteur contribue à hauteur de 13% au PIB », a déclaré, Modibo Ba, membre de la SYNEMAB.
Aux dernières nouvelles, l’Assemblée nationale a été saisie sur le dossier. Et la nouvelle ministre de l’Elevage et de la Pêche pourrait être interpellée dans les jours à venir.
Lassina NIANGALY
Par ces temps qui courent, chaque Gvt à le devoir de protéger sa population. Sous le couvert de la transhumance peut se cacher des terroristes.
Mon frere il faut nous respecter sil vous sur la carte en rouge ses pas frontière Mali Guinée mais ses frontière Mali Burkina faso
Dans les années 1960-1970, dans les environs de mon Village, dans l’Arrondissement d’Oussoubidiangna, Cercle de Bafoulabé. On déconseillait aux enfant de s’éloigner des habitations à cause des bêtes sauvages. C’était pas la foret dense mais la savane très dense. Très riche en faune et en flore.
Mais aujourd’hui, vous pouvez vous aventurer à des dizaines de kilomètres à la ronde, loin des habitations… ” c’est sans danger, il n’y a rien ” . La savane est devenue comme un jardin sans herbes ni faune. C’est triste. Tout est dévasté…
A force couper du bois, de couper des arbres sans replanter, c’est en train de devenir le desert… j’exagère à peine !
Mesure très responsable de la part de la Guinée -Conakry. Si nous, nous n’aimons notre pays c’est ne pas le cas en Guinée, ce que ces éleveurs ont fait de la forêt du Baoulé et du Bafing à kita Kéniéba et Bafoulabe n’a en aucun moment attiré l’attention des Responsables en charge de la gestion de l’environnement. Le SEUL MINISTRE qui a vendu son âme au diable en sont temps est NAKOUMA KEITA qui a trahi et abandonné par ses autres en son temps.
De de la frontière de la Mauritanie à la frontière avec la Guinée, ils ont tous détruis. Non, vous n’aurez pas l’occasion de transformer la belle Guinée en pays de la MERDE
La forêt malienne est livrée aux orpailleurs de tout bord, et à l’heure que je vous parle ça continue de brûler dans la région de Kayes qui est tristement devenue un espace vide et d’après Guimba (Fala). Les bergers sont obligés d’aller vers d’autres zones où l’herbe est abondante. A kéniéba, c’est pire, tout brûle.
Combien de fois nos bergers sont victimes de vol de troupeaux conduits en Guinée et sans suite?
Mais Ngolo,
Pourquoi nos bergers vont avec leur troupeaux en Guinée… ?
Que peut faire le Gouvernement en cas de vol de bétail de nos bergers partis en Guinée avec leur troupeaux… ?
Les Maliens…, nous sommes en train de piller nos ressources, et vous voulez qu’on aille aussi piller celles des Autres chez eux… ? En plus se plaindre du fait que nos voisins ne soient pas d’accord avec ça…
J’en reviens pas… !
Quand on ne sait pas il vaut mieux ne pas mettre d’illustration !!!
Du coup on se demande si cet article est vrai et justifié
Ne pas savoir ou se trouve la frontière entre la Guinée et le Mali …pour un “journaliste” ça craint
Ce sont les occidentaux comme vous M. Rinz, qui ont dressé ces frontières afin de mieux les diviser pour mieux les dominer!
Et avec une telle mentalité on en veut à TRump de nous qualifier de pays merdiques.
Que voulez vous que l’on dise aux Guinéens?
Quelque chose du genre: Chers voisins, nous avons fini de décimer notre ecosystème, ouvrez nous vos portes qu’on pour qu’on en finissions avec le votre! Soyons sérieux quand même!
– M le journaliste, illustrez au moins correctement la frontière Mali-Guinée-Conakry!
– Parce qu’avec la carte-ci vous induisez les lecteurs avec une frontière Mali-Niger au niveau Ansongo- Labbezanga
” … l’absence de zones de pâturage au Mali et la sécheresse. « Au Mali, les éleveurs n’ont pas de zones de pâturage. Nous avons fait la demande aux autorités depuis le temps de l’ancien président Amadou Toumani Touré, mais rien n’a bougé. Après la saison des pluies, le peu d’herbe qu’il y a est ravagé par les feux de brousse. Entre mars et juin, les troupeaux n’ont rien à manger au Mali », s’est-il indigné. Raison pour laquelle précise-t-il, 30 à 40% du cheptel malien est hors du territoire national… ” … /// …
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C’est pas possible, mais est que vous vous rendez compte de ce que vous dites, de ce que vous reprocher aux Guinéens… ?
J’espère que nfp ne va lire cet article, sinon il va s’étrangler… !
Les problèmes des Maliens…, c’est toujours la faute des autres, des autres qui sont méchants avec nous…, quand c’est pas nos voisins, c’est les occidentaux qui seraient responsables de tel ou tels de nos malheurs…
Avant de nous en prendre aux Guinéens, pourquoi nous ne prenons pas soin de notre environnement… ?
Pourquoi nous ne prenons pas soin de nos forêts, de notre faune et notre flore… ?
Les feus de brousse, ça se combat, non… ?
“… Au Mali, les éleveurs n’ont pas de zones de pâturage. Nous avons fait la demande aux autorités depuis le temps de l’ancien président Amadou Toumani Touré, mais rien n’a bougé… ” C’est la faute de nos voisins, ça… ?
Nous laissons bruler notre flore et nous reprochons à nos voisins de ne pas accepter laisser entrer notre bétail chez eux… ? J’en reviens pas… !
Et, Monsieur Lassina NIANGALY , l’auteur de cet article… ! Où situez-vous la frontière Mali-Guinée… ? Regardez bien votre carte… !
Les autorités Guinéennes ont -elles prévenu les autorités Maliennes avant d’annoncer cette mesure ?
Entre deux pays voisins et amis peut-être faut-il discuter ..
Ces deux pays ont 800 km de frontière des pâturages doivent bien être possibles..
Les conflits orpailleurs et éleveurs montrent montrent qu’il faut mettre sur la table des discussions
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