Guerre et droits de l’homme au Mali : L’ONU maintient l’envoi des casques bleus

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Malgré l’opposition du Mali à l’envoi des casques bleus, selon les propos du ministre des Affaires étrangères Tiéman Hubert Coulibaly, avant l’ouverture des travaux de la réunion du Conseil de sécurité  sur le Mali le mercredi dernier, les Nations Unies tiennent à déployer une force de maintien de la paix au Mali. La question a été largement discutée par le Conseil de Sécurité qui examinait Mercredi l’évolution de la situation dans le pays.

Il s’agissait en fait d’une réunion bilan des progrès accomplis dans la lutte contre les islamistes armés dans le nord du Mali. Le conseil de sécurité a également examiné à cette occasion le déploiement des observateurs des droits de l’homme dans les zones libérées par les forces franco-maliennes, la restauration du dialogue politique. Pour le représentant de la France près de l’Onu, Gérard Araud. ‘’Cette opération de maintien de la paix sous casques bleus permettra d’un côté la stabilisation du pays et de l’autre, surtout la poursuite de la réconciliation politique.’’ Indique Gérard Araud.

L’autre explication, c’est celle d’Hervé Ladsous sous secrétaire général aux opérations de maintien de la paix ’’cette mission sera d’abord basée sur les unités de la Cédéao, auxquelles sont venues s’ajouter celles du Tchad ‘’ précise le responsable onusien. Une dizaine d’Etats occidentaux ont déjà exprimé leur disponibilité à examiner cette perspective d’une opération de maintien de la paix. S’agit-il d’une reprise en main de l’Onu face à la faiblesse du leadership africain ou ouest africain ? Il n’en est rien déclare le patron des casques bleu, Herve Ladsous précisant que ‘’ce sont les pays de la Cédéao et l’Union Africaine eux-mêmes qui demandent cette force de maintien de la paix’’.

La Cédéao trouve ainsi l’opportunité pour mieux faire face à la question du financement de la MISMA. Mais les autorités maliennes par l’entremise du ministre des Affaires Etrangères Tiéman Hubert Coulibaly, ont déjà fait savoir qu’elles étaient opposées à l’envoi de cette force onusienne de maintien de la paix. Cette position des autorités maliennes peut être une opposition de principes quand on sait que ni les pays de la Cédéao, ni notre pays n’ont les moyens d’entretenir une force africaine dans la durée. Et que l’initiateur de cette mission est la France dont les troupes sont en première ligne dans cette guerre au Mali. Les discussions entre les deux parties permettront, certainement, de lever les zones ombres sur cette question.

Abdoulaye Ouattara

 

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2 COMMENTAIRES

  1. NON PAS DE CASQUE BLEU AU MALI ON AI PAUVRE ON NE PEUT PAS LES PAYER COMME COTE DIVOIRE A FAIRE SIL VOUS PLAIT MR LE PRESIDENT ET MR LE MINISTRE.NON NON

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