Guerre de tranchées au sein de la jeunesse malienne : Mohamed Salia pris entre Bamako et Gao

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Décidément, le président du Conseil national des jeunes du Mali (CNJ), Mohamed Salia Touré, a le don de se mettre sur le dos les jeunes du Mali. La crise de Gao n’a fait qu’exprimer le malaise grandissant entre lui, la jeunesse de la Cité des Askia et les hommes de main du tout nouveau ministre de la Jeunesse, Amadou Goïta.

En effet, la crise de Gao n’a été que l’action déclencheuse de la situation qui prévaut entre les jeunes de Gao et ceux dirigeants le CNJ. Après les événements malheureux de Gao du 12 juillet, le CNJ, selon la jeunesse gaoise, a produit un communiqué pour condamner la marche, estimait qu’une marche pacifique répond à des règles, même si elle est reconnue comme un droit constitutionnel. Toute chose qui ne fut pas du goût des jeunes de Gao et même de ceux de Tombouctou. Ceux-ci pensent que le CNJ, en tant qu’organisation faîtière des jeunes du Mali, devrait soutenir la marche des jeunes de Gao, quoi qu’il arrive.

Ainsi, après ces événements malheureux, lors de la marche que les Bamakois ont organisée pour soutenir ceux de Gao, des émissaires du CNJ étaient venus pour lire une déclaration. Mais selon nos informations, des jeunes à la solde du nouveau ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Amadou Goïta, ont catégoriquement refusé cette lecture. Et pour cause. Ils affirment que le CNJ veut faire de la récupération politique de leur marche.

C’est ainsi que Satigui Sidibé, vice-président du CNJ, et Baba Dakono ont initié une conférence de presse pour donner de la voix. Ladite conférence qui se tenait à la Maison des jeunes a donné lieu à de chaudes empoignades entre les responsables du CNJ et des jeunes venus on ne sait d’où. Ils se disputaient la composition du présidium. Selon les jeunes frondeurs, le CNJ et son président sont à la solde du pouvoir en place. L’organisation juvénile, pour eux, ne défend plus la cause de la jeunesse malienne.

Selon des sources proches du président du CNJ, Mohamed Salia, actuellement à Genève, est victime de sa popularité et du grand aura qu’il ne cesse de gagner auprès du chef de l’Etat. Ce dernier ne rate aucune occasion pour lui témoigner son admiration et sa sympathie. Récemment à Ségou, IBK a même affirmé publiquement au jeune Salia qu’il le suivait de très près. Ce qui a laissé supposer dans certains milieux que le Président Salia allait devenir ministre. Nos sources soutiennent que c’est ce qui lui vaut d’être honni par les responsables du département en charge de la Jeunesse et de l’Emploi de l’époque. Maintenant que la jeunesse ne relève plus de ceux-ci, le nouveau patron des jeunes du Mali aurait fait de lui sa cible prioritaire, d’où la cabale contre lui.

Une chose est sûre, c’est que le CNJ est très décrié par les jeunes du Mali et son président, que d’aucuns accusent de vouloir s’éterniser dans son fauteuil, car son mandat est terminé depuis plusieurs mois, ne parle même pas de renouvellement du bureau. De son retour de mission, il va devoir montrer pattes blanches et faire face à tout ce dont on l’accuse. Il y va de sa crédibilité et de la survie de l’organisation.

Harber MAIGA

 

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1 commentaire

  1. ils ont raison de ne pas se laisser faire de la récupération politique.
    je suis jeune et aucune personne n’a défendu ma cause pendant que j’étais au chômage.
    et aucun jeune malien n’a été défendu et ils se sont tous débrouille tout seul.
    maintenant pourquoi mentir.

    le CNJ est politique pour se remplir les poches car nous vivons tous dans se mali.

    qui peut écrire son nom, prenom, et lieu de travail pour dire que le CNJ lui a défendu sa cause et qu’il a trouvé un travail ?

    Arrêtons de soutenir les jeunes escrocs car ils croirons qu’ils sont intelligents.

    la jeunesse malienne n’est défendu par personne sinon ils allaient pas des milliers à faire la queue chaque jour pour avoir des passeports et s’en aller or du mali aussi il allait pas être des milliers à mourir en méditerrané.

    visite un peu en dehors du mali exemple la france, va voir dans les foyers français, combien de jeunes maliens y sont et sont bloquée la bas et combien sont mort ?

    Dire la vérité dans se foutu mali de business c’est se faire insulte de jaloux

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