Pour le repos de l’âme des victimes maliennes et tchadiennes, tombées sur le front de la libération du Nord de notre pays, le Groupement des leaders religieux a organisé le vendredi 8 mars 2013 une cérémonie de prière à la grande mosquée de Bamako.
Pour cette cérémonie, tous les leaders du Groupement étaient présents avec à leur tête le président Chérif Ousmane Madane Haïdara. Des leaders politiques ont été aussi témoins de l’évènement en l’occurrence, Modibo Sidibé, ancien Premier ministre et candidat à la présidentielle de juillet prochain ; Younoussi Touré, président de l’Assemblée nationale ; Me Mountaga Tall, président du Cnid FYT et candidat à la présidentielle à venir ; Moussa Mara, maire de la Commune IV, président du parti Yélèma également candidat à la même présidentielle.
La cérémonie a consisté en une lecture du Saint coran suivie de l’oraison funèbre, dirigée par l’imam de la grande mosquée Koké Kallé.
Cette cérémonie de prière pour toutes les victimes maliennes et tchadiennes s’est faite au lendemain d’une visite que le Groupement a rendue aux blessés tchadiens hospitalisés à Bamako.
Pour le président du Groupement, Chérif Ousmane Madane Haïdara, tous ceux qui sont tombés sur le champ de la bataille méritent une reconnaissance de la patrie, y compris les étrangers qui sont venus nous aider à se libérer du joug de cette colonisation religieuse. Haïdara a exhorté les fidèles à se méfier du Satan, le maudis. « Que deux musulmans se mettent à se battre, cela ne relève-t-il pas de l’action du Satan ? Sinon pourquoi se battre alors que vous êtes sensés appartenir à la même religion ? Nous avons certes des courants, mais nous devons nous retrouver autour de notre religion », a expliqué le guide spirituel d’Ançar Dine, le Cheikh Chérif Ousmane Madane Haïdara.
Il ajoutera que le Groupement a tiré la sonnette d’alarme de cette crise depuis longtemps, mais a été plutôt pris pour un pyromane.
Pourquoi veut-on empêcher certains de pratiquer leur religion comme ils l’entendent ? S’est interrogé le guide avant de regretter qu’une telle guerre inutile ait fait autant de veuves et d’orphelins au Mali et partout dans le monde.
Abdoulaye D.