Hier face à la presse, les responsables du Groupe Professionnel des Agences de Communication du Mali (GPAC) ont vivement salué le projet de loi sur le régime juridique de la publicité en gestation. Cette nouvelle loi, qui est le fruit d’une collaboration avec l’Etat à travers le ministère de la Communication, permettra de clarifier le rôle d’une agence de communication. Il s’agit, en d’autres termes, de régulariser et de donner une valeur ajoutée à ce secteur d’activité.
Un projet de loi sur le régime juridique de la publicité au Mali est, aujourd’hui, rentrée dans sa phase déterminante. Raison pour laquelle, les responsables du Groupement professionnel des agences de communication du Mali (GPAC) étaient, hier, face à la presse dans la salle de conférence de DFA-Com à l’ACI 2000.
Le président du groupement, Mustaph Diop, non moins Directeur associé de DFA (Diop – Fall et Associés) le Secrétaire général Sidi Dagnoko, manager de Spirit Mc Cann, étaient les principaux conférenciers.
L’objectif de cette rencontre était, tout simplement, de clarifier la position du GPAC par rapport à cette nouvelle loi qui va, selon les conférenciers, régulariser le secteur.
Aux dires de Sidi Dagnoko, ce projet de loi sur la publicité est le fruit d’une collaboration entre l’Etat à travers le ministère de la Communication et le groupement. "Nous avons fait plusieurs séances de travail pour l’élaboration de ce projet. Nous pensons que le processus arrive aujourd’hui dans sa phase déterminante. C’est pourquoi, nous vous avons fait appel pour exprimer notre soutien à ce projet" a déclaré Sidi Dagnoko.
Mustaphe Diop de souligner : "notre position est claire. Nous soutenons ce projet parce que c’est bien pour notre profession. Il va assainir notre secteur. Jusqu’à présent, il n’existe pas de loi régissant le secteur des agences de communication. Il ne suffit plus d’aller chez un notaire pour créer une agence. N’importe qui ne doit plus créer une agence de communication au Mali".
Ce projet de loi, qui va sûrement remplacer ou compléter l’ancienne loi de 1982, sera axé, entre autres, sur les conditions dans lesquelles une personne peut créer une agence de communication, la collaboration entre les agences nationales et celles de l’étranger, le rapport avec les médias….
Selon Sidi Dagnoko, plus de 240 agences de communication sont enregistrées au niveau du ministère de la Communication et de l’Agence Malienne de Publicité (AMAP). Mais, au niveau du GPAC, elles ne sont que 46 agences à la date d’aujourd’hui. Une manière pour dire que la porte reste toujours ouverte pour accueillir les nouveaux adhérents.
La création en juin 2010 du Groupement professionnel des agences de communication du Mali vise à défendre les intérêts de ses membres.
La création de ce groupement est considérée comme une étape indispensable à la réforme du secteur qui garantit sa crédibilité.
Le GPAC entend servir de levain à la promotion et à la protection de la profession.
Ramata TEMBELY