La Maison de la femme et de l’enfant de la Rive droite de Bamako, a servi de cadre, samedi dernier, au lancement du projet de dynamisation de la concertation pour une synergie des actions des membres du comité de plaidoyer de la société civile pour le renforcement du mécanisme de veille et de contrôle citoyen des politiques et programmes nationaux au Mali. La cérémonie était présidée par Togo Tagale Marie Togo, représentante du ministre de la Promotion de la femme. Elle avait aàses côtés Diawara Bintou Coulibaly, secrétaire général du Groupe pivot et Assade Fatimata Touré du Projet d’appui aux organisations de la société civile.
Ce projet qui, comme l’indique le thème de la cérémonie, a pour but de mobiliser autour du code des personnes et de la famille, a été financé par le Projet d’appui aux organisations de la société civile. Selon Diawara Bintou Coulibaly, secrétaire générale du Groupe pivot droits et citoyenneté des femmes, la finalité de ce projet est de constituer un comité de veille et d’alerte en vue, selon elle, d’une meilleure représentativité des femmes aux instances de prise de décisions, mais aussi, d’améliorer leur statut et la prise en compte du genre dans le processus décisionnel et la bonne gouvernance. Ce projet a-t-elle conclu, va améliorer leurs prestations auprès des décideurs en vu d’atteindre les résultats escomptés.
Pour Assade Fatimata Touré, représentante des partenaires techniques et financiers, la société civile ne doit pas baisser la garde après le débat houleux autour du code des personnes et de la famille. Elle doit selon elle, davantage persévérer en vue de son adoption au niveau de l’Assemblée nationale. Le PAOSC espère qu’au terme de ce projet, que les résultats soient atteints, seul gage selon elle, de changement. Ce projet selon la représentante du ministre de la Promotion de la Femme, Togo Yagalé Marie Togo, vient à point nommé. Car, il permettra, dit-elle, de renforcer les capacités du comité de plaidoyer, qui a pour objectif d’informer, sensibiliser, faire le plaidoyer auprès des décideurs pour une meilleure compréhension du contenu du code afin qu’il puisse être adopté au niveau de l’Assemblée nationale. Ce projet permettra aussi, ajoute-elle, d’améliorer les actions du comité que sont : le plaidoyer et le lobbying et de jouer efficacement son rôle de contrôle citoyen.
Mohamed DAGNOKO