Grogne sociale : Le SYNABEF dépose un préavis de grève de 72 h reconductibles

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Le front social est en ébullition. Des préavis de grève sont déposés sur la table du gouvernement de la transition. La trêve a peut-être pris fin. Le Syndicat National des Banques, Assurances, Etablissements Financiers et Commerces (SYNABEF) a déposé un préavis de grève de 72h reconductibles  au ministère du Travail et  de la Fonction Publique.

Le tout nouveau ministre du Travail et de la Fonction Publique, Fassoun Coulibaly a des patates chaudes dans ses mains. Le SYNABEF est déterminé pour l’accomplissement de cette mission.

Pour le secrétaire général du SYNABEF, Hamadoun Ba, cette grève débutera le 26 juillet 2023 à 00h et s’achèvera le 28 juillet 2023 à minuit, reconductible 96 heures à partir du lundi 31 juillet à 00h au jeudi 03 août 2023. ‘’ Faute d’obtenir satisfaction entière aux doléances qui sont : La régularisation de tous les intérimaires dans nos entreprises ( secteur commerces et microfinances) au plus tard le 31 décembre 2024 ; la mise en immédiate et effective des protocoles d’accord signés par les entreprises pétrolières du Groupement Professionnel des Pétroliers du Mali (GPP) et du Groupement Malien des Produits Pétroliers (GMPP) ; le respect de la liberté syndicale et des droits syndicaux dans nos entreprises notamment à SGDS, BEREBEN, Sotraka’’, a-t-il évoqué. Il poursuit qu’il y a la reprise de tous les travailleurs renvoyés illégalement ou dégradés de leurs postes pour raison syndicale et le rappel de leurs salaires durant toute la période d’absence au dépôt Sanke, à   BEREBEN au dépôt de Tabakoto de Vivo Energy ; l’arrêt immédiat des abus de la justice à l’encontre des banques et des banquiers et la libération immédiate des camardes de Orabank détenus ; le rétablissement sans délais des droits acquis sur les conditions de prêts au personnel à la BOA et le respect par la Direction de la BCI des différents protocoles signés avec le comité syndical ; mettre en place des dispositifs favorisant la promotion des compétences en interne dans les établissements bancaires, assurances et SFD. Toujours sur les doléances, le secrétaire général du SYNABEF signale qu’il y a aussi l’arrêt du paiement de la part patronale de l’AMO et la restitution par l’INPS de tous les paiements indument effectués par les banques et assurances ; la reprise des travaux de relecture de la convention collective des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) ; la mise en place de la convention collective des industries pharmaceutiques et  la diligence dans la mise en place et la relecture des accords d’établissements dans les entreprises respectives.

S’il n’y a pas eu un dénouement heureux sur ces doléances, le SYNBEF observera une grève d’une semaine.

Diakaridia Sanogo

 

 

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