Le front social est en ébullition au Mali depuis un certain moment. Les différents syndicats s’activent pour la satisfaction de leurs doléances. La transition fait ainsi face à une révolution syndicale qui ne dit pas son nom.
Ainsi toutes les sous-préfectures, préfectures, gouvernorats et mairies sont fermés à cause de la grève illimitée observe par des administrateurs civils et travailleurs du ministère de l’Administration territorial et de la Décentralisation.
En plus de cette paralysie, la plus grande centrale syndicale, l Untm a déjà déposé un préavis de grève de 3 jours qui débutera le 18 Novembre prochain.
Les autorités de transition sont déjà paniquées et à juste titre de ce vent de révolution syndicale qui risque de freiner la réussite de la transition.
En tout cas, la psychose gagne les rangs du gouvernement de transition qui continue à faire preuve chaque fois son amateurisme dans les négociations avec les syndicats. Ce fut le cas avec les travailleurs du ministère des Affaires étrangères et de Maliens de l’extérieur ainsi que les administrateurs civils.
Le président de la transition Bah N’DAW, à chaque fois menace de s’attaquer aux corrupteurs, il faut qu’il cherche à résoudre le front social qui est une priorité aujourd’hui pour éviter un blocage définitif de l’administration malienne.
Seydou Diamoutené
Aujourd’hui chacun doit se préparer car le pire est à venir .les politiciens maliens sont très égoïstes et nuls mais si jamais une nouvelle révolution se déclenche personnes n’échappera ça sera un règlement de compte.
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