Grèves : La population subit, les autorités s’en moquent

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photo à titre illustratif (L'avenue Oua, à Bamako, au Mali. © Mathieu Arnaudet/Getty Images

Le Mali vit depuis des mois sous une ère de grève interminables. Une situation qui affecte directement et en premier lieux les populations de la classe inférieure de la société malienne (majoritaire) et au même moment les dirigeants sont dans le déni de la réalité.

Le phénomène de grève au Mali a atteint son paroxysme avec déjà deux grèves illimitées et d’autres probablement en vue. Mais dans cette affaire de grève c’est toujours le citoyen lambda qui souffre de martyre et non les autorités en charge de gérer ces questions et qui ne sont pas directement affectées par les conséquences de cette situation.

Avec les magistrats, qui ont été les premiers à montrer leurs muscles avec leur grève illimitée de plusieurs semaines, le calvaire des gens de la “classe inférieure” a commencé. Ces derniers qui n’ont d’autre sous-couvert que Dieu durant les périodes de grève illimitée des magistrats ont dû laisser filer, contre leur gré, leur chance devant différentes opportunités par l’impossibilité d’accès à des pièces relevant du seul sort des magistrats et qui sont incontournables aux concours ou autres opportunité d’emplois.

Comme si cela ne suffisait pas, les enseignant ont relancé leur grève après une trêve de quelques mois pour “faire valoir  leurs droits”.  Encore c’est le bas peuple qui ramasse les pots cassés. Puisqu’il n’a pas le moyen de payer les études de ses enfants dans les écoles privées de qualité ou mieux encore à l’étranger. Déjà avec le niveau critique de l’école malienne, ces grèves incessantes vont davantage l’enfoncer et prendre en otage non seulement l’avenir des enfants, mais de tout le pays. Pour ce cas précis encore, la réaction des autorités, pour régler la situation des enseignants qui n’a que trop duré, a été tardive. Et c’est compréhensible et explicable pour ceux qui souffrent de martyre et même par le personnel enseignant. “C’est parce que les enfants de ceux qui doivent régler cette situation de grève ne sont concernés. Ils n’étudient pas et ne se soignent pas ici au Mali. Pourquoi se précipiter pour résoudre définitivement cette situation”, regrette Seydou Diallo, un parent d’élève.

Comme les autres corps, le monde du blouson blanc aussi a suspendu son intervention dans les établissements publics de santé jusqu’à nouvel ordre. Qui est perdant encore ? C’est la “classe inférieure” bien sûr. Elle qui n’a pas le moyen de se payer les services des cliniques privées trop chère encore moins des soins à l’étranger. Qu’est-ce qu’il faut comprendre par cette grève illimitée des agents de la santé ? La réponse d’un bas peuple n’est autre que “ils s’en foutent de notre vie, puisqu’elle ne vaut pas grand-chose, non seulement pour les autorités, mais aussi pour les agents de santé”.

Pour les grévistes, ils cherchent à améliorer leurs conditions de vie et de travail en quotidien. Ce qui est tout à fait légitime. Mais l’on se demande ce qu’ils pensent des conséquences de leur grève illimité et leur serment d’Hippocrate.

Youssouf Coulibaly

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4 COMMENTAIRES

  1. En vérité, les gouvernants s’en ballent les couilles. Ils peuvent continuer la grève pendant tout le reste de l’année, que cela n’émeut pas les incapables autorités outre mesure. Ce n’est vraiment pas leur problème. Ce qui les préoccupe aujourd’hui, c’est la réélection du Président le plus incompétent de toute l’histoire du Mali. Ce vaurien de Président a passé tout son temps à inaugurer les œuvres de son prédécesseur, au lieu de poser des actes relatifs à ses promesses de campagne. Faut-il savoir déjà s’il est au courant des grèves dont parle l’article. I.B.K ne vit pas dans le même Mali que les grévistes, et leurs souffrances, il s’en balle vraiment les couilles. Les grèves peuvent se poursuivre, tant que lui et ses proches se trouvent à l’abri des faux problèmes, qui ne le concernent ni de près ni de loin. L’inconscience étant la première des qualités de l’homme, I.B.K ne peut être embarrasser par des choses qui ne le regardent pas. Il est en ce moment dans les détails des préparatifs de la campagne des élections, qu’il est sûr de gagner, puisque, ayant à faire à un peuple d’insouciants, préférant un billet de 5000 francs à leur avenir quinquennal, et il en profite.

  2. Ce peuple de peureux et de lache ne merite que ce sort. Tout le monde savait qui était le VAURIEN TOTO VOLEUR VENTRU IVROGNE, mais ce peu

  3. ” Grèves : La population subit, les autorités s’en moquent” Voici ce qu’on appel un titre d’article de MERDE.

    Ce texte n’a rien d’un texte journalistique. On se rend compte une fois de plus que les discussion des grins de quartier impactent la vie de nos pseudos journaleux qui se disent parler au nom des populations.

    Les grèves sont action d’humeur qu’on peut remarquer dans tout les pays du monde. Cela n’a jamais signifié que les autorités se moquent des populations, cela signifie pour votre gouverne qu’il y a une revendication en cours et que les deux camps ne se sont mis d’accord.
    Une négociation peut prendre du temps et nous sommes certainement dans cette situation au MALI.

    Arrêtez de dire n’importe quoi, nous savons tous qu’une reforme dans un secteur n’est souvent pas la bienvenue, mais les résultats sont souvent appréciés à long terme.

    • Peut être bien,
      Mais la population ou simplement le Peuple ne voit qu’un petit canaille de clans avec des requins crocodiles et vampires a leurs têtes dilapider des millards de taxes, aides recues etc…et pire sèment la pluie et le temps en faisant tout absolument TOUT ceux qu’ils veulent alors la situation ne peut que s’envenimer.

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