Les responsables du Syndicat National des Commerçants Détaillants du Mali (SYNACODEM) ont tenu à l’ex Conseil National du Patronat du Mali, une conférence de presse hier dans l’après midi. Le but visé par la die rencontre avec la presse et de dégager leur responsabilité vis-à-vis des débrayages du Lundi et ce mardi matin des transporteurs du Mali.
Cette mésentente entre le bureau sortant et le syndicat relève de la mise en place du bureau qui devrait gérer la transition à la Chambre du Commerce et d’Industrie du Mali ‘CCIM). Il a été question également de la grève qui a été décrétée en la date du lundi 03 décembre par la tendance de Jeamille bittar et la coordination des commerçants détaillants dirigé par Hama Abba Cissé, coïncidant avec celle des transporteurs. Pour les animateurs de ce point de presse, « cette grève d’hier ne les engage en rien ». En tout, précise Checik Oumar sacko, président du SYNACODEM, « ce n’est pas le synacodem qui l’a décrété ! ». Et parlant des transporteurs, il dit que : « rien ne les lie » et d’ailleurs explique-t-il : « les transporteurs l’ont précisé sur les ondes des radios et télévisions pour lever l’équivoques sur la grève d’hier et d’aujourd’hui ». Le préavis de grève des transporteurs était déposé, il y ‘a longtemps et leur doléance « est en rapport avec les tracasseries routières », explique, le président Sackho. Et notre interlocuteur d’ajouter que : « Les responsables de la grève dit des commerçants détaillants ont tenu à ce qu’elle coïncide avec celle des transporteurs afin d’handicaper les usagers pour que les marchés aient moins d’affluence, comme cela ne suffisait pas, ils ont chargé certains loubards pour d’empêcher les commerçants du marché de Médina – Coura d’y accéder à leurs magasins ».
Pour l’orateur, il apparait clairement que « c’est Monsieur Jeamille bittar et alliés qui au profit de leurs propres intérêts empêchent le fonctionnement normal de la chambre ». Mais martèle Sacko : « nous avions pris des dispositions dès l’annonce de la nouvelle, pour désengager carrément leur mouvement, et avions appelé les commerçants de tous bords, à rejoindre leurs différents lieux d’affaires».
Benjamin SANGALA
