Depuis ce mardi 13 août, les agents des services des impôts sont en grève de 72 heures, cette cessation de travail a été suivie à 99% sur l’ensemble du territoire national. C’est le constat fait par les responsables du syndicat national des travailleurs des impôts du Mali.
Il faut rappeler que cette cessation de travail pour 72 heures des employés des impôts intervient après un prévis de grève que les responsables syndicaux avaient adressés au premier responsable de la structure en fin juillet. Ainsi dans ce prévis les revendications du syndicat s’articulaient autour de 9 points. Il s’agit entre autres, de la relecture du Décret 02-299 du 03 juin 2002 au plus tard le 10 août 2013, la relecture de l’arrêté 06-0797 du 19 avril 2016 au plus tard le 10 août 2013, l’adoption du Projet de décret portant plan de carrières du Cadre des impôts avant le 10 août 2013, l’adoption du statut particulier de l’agent des impôts avant le 10 août 2013, faire l’audit du Fonds d’équipement de la DGI pour les 5 dernières années. Le syndicat demande aussi de prendre sans délai les mesures qui s’imposent pour que cessent les menaces, injures publiques et intimidations sur les responsables et les syndiqués, prendre toutes les mesures pour créer une atmosphère sereine à la DGI, transmettre au Bureau du syndicat le rapport de la Mission d’enquête sur l’écart constaté sur le montant de la et affecter un local à notre Bureau pour servir de siège avant le 10 août 2013. Pour non satisfaction de ces revendications, le syndicat à mis en exécution sa menace. Ainsi depuis ce matin les centres des impôts et la direction générale sont paralysés. Seul le service minimum est assuré comme nous avons pu constater à notre passage au centre secondaire des impôts de Hamdallaye en commune IV du district de Bamako.
« D’ordinaire ce sont environ 70 agents qui travaillent à temps plein ici, par ailleurs, aujourd’hui, ils ne sont que cinq personnes pour assurer le service minimum ce qui prouve que notre mot d’ordre a été respecté à 99 %» nous a confié un responsable syndical. Avant d’ajouter que c’est le même constat qui se dégage dans tous les centres et directions à l’instar de la direction des grandes entreprises, de la division des moyennes entreprises.
« Cependant nous sommes toujours disponible pour le dialogue afin de trouver une issue heureuse à cette crise » a conclu le même responsable syndical.
Aux dernières nouvelles, il se trouve que la direction a fait appel à des nouveaux recrus en formation pour assurer le service minimum, toute chose que le syndicat considère comme illégal.
Abdoulaye Senou Maliweb.net
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