De l’argent sale dans la Grande Mosquée de Bamako ? En tout cas, la sommation du ministère du Culte et des Affaires religieuses d’arrêter le chantier, permet des questions.
Alors que les mosquées poussent comme des champignons à Bamako et dans plusieurs localités du pays, le gouvernement semble désormais regardant sur l’origine des fonds de ces différents chantiers grandement ouverts un peu partout.
Comme pour faire passer un message fort, c’est la Grande Mosquée de Bamako qui est dans le viseur des autorités. En effet, dans une lettre adressée au régisseur de ladite mosquée, le ministère de tutelle instruit l’arrêt immédiat des travaux de construction d’un bâtiment dont le coût est estimé à plus de 200 millions de F CFA sur financement « gracieux » d’un particulier du nom de Harouna Sawadogo. Un fonds douteux ? On ne saurait le dire.
En tout cas, le département ministériel rappelle qu’il avait demandé de surseoir à la pose de la première pierre du bâtiment jusqu’à la déclaration par le généreux donateur de l’origine des fonds. Malgré ces injonctions, l’avancée des travaux a été perçue comme « une méprise sur la rigueur de la discipline administrative et une entrave aux textes de la liberté religieuse et de la Centif notamment les exigences de la déclaration de biens ».
C’est ainsi que le Secrétaire général du ministère, Toumani Sangaré, sur ordre de sa hiérarchie, a demandé l’arrêt immédiat des travaux évoquant également un mécontentement général autour de l’entreprise tout en faisant comprendre au régisseur les « conséquences porteuses de récriminations ».
A C.
C’est très simple des égoïstes qui ne vise que leurs propres intérêts sison c’est au début qu ils devaient refusé
Si c’est vraiment vrai ; comme on le dirait en bamanankan, c’est une bonne chose de connaître l’origine desdits fonds.
J’aurais souhaité que la construction d’un Centre d’alphabétisation fonctionnel (menuiserie, soudure, couture etc.) figure dans le cahier de charge dans tout projet de construction d’édifices religieux. Il est bien beau de chercher l’au-delà mais meilleur aussi de doter notre jeunesse en connaissances pratiques pour mieux affonter la vie ici-bas.
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