Cette marche, qui a regroupé plusieurs associations islamiques, est partie de la Bourse du travail au monument de l’indépendance. Plusieurs personnalités religieuses et certains diplomates de pays musulmans ont pris part à la manifestation.
La reproduction d’une caricature du prophète Mahomet (psl) dans l’édition de Charlie Hebdo parue le mercredi dernier et tirée à plus de cinq millions d’exemplaires a suscité des analyses à l’échelle mondiale.
Le président sénégalais, Macky Sall, a pris la décision d’interdire au Sénégal la vente du numéro spécial de Charlie Hebdo, incriminé et montrant à sa « Une » une caricature du prophète Mahomet (psl).
Il se dit être contre « toute forme de violence». Raison pour laquelle il a été présent à la marche de dimanche 11 janvier dernier en France, mais il dit tenir « au respect de la laïcité et de la croyance de chacun ». Et indique que « les numéros de Charlie Hebdo de mercredi sont une atteinte à la religion musulmane ».
Même le pape François a déclaré qu’ « on ne doit pas se moquer de la foi d’autrui. La liberté d’expression est un droit fondamental et n’autorise pas à insulter la foi d’autrui. Ceux qui font un jouet de la religion des autres sont des provocateurs ». « Chacun a non seulement la liberté, le droit, mais aussi l’obligation de dire ce qu’il pense pour aider au bien commun. Il est légitime d’user de cette liberté, mais sans offenser. Si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s’attendre à un coup de poing, et c’est normal. On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision » a précisé le pape.
Le Maroc, comme le Sénégal ont interdit la vente sur leurs territoires, du numéro spécial affichant à la « Une » une caricature du prophète Mahomet (psl).
Haoussatou Hamadoun
Source KALOUM INFO