Elle l’a fait savoir lors de cette grande marche organisée vendredi dernier pour s’insurger contre cette reproduction. Au cours de la marche, des slogans comme «nous ne sommes pas Charlie, nous sommes des musulmans et exigeons le respect de notre prophète», ou encore «nous n’aimons pas Charlie et nous n’aimons pas ceux qui aiment Charlie» criaient forts les marcheurs.
De ces slogans, ressort un grand fossé entre la communauté musulmane et leur favori des élections 2013 et pour cause le «Kankélétigui» était à la tête d’une forte délégation qui a pris part à la grande marche pour protester contre l’attentat perpétré contre l’hebdomadaire. Il ne s’était pas contenté de participer à la marche seulement, mais il avait déclaré lui aussi être «Charlie» à travers le nouveau slogan lancé par les journalistes français pour dire toute leur solidarité aux confrères de l’hebdomadaire.
En effet, les derniers développements de la gestion d’IBK avaient laissé beaucoup de ses supporters sur leur faim, mais ils n’osaient pas le dire publiquement, donc l’affaire est venue comme un déclic. Au premier rang, le mouvement «Sabati 2012» qui a critiqué ouvertement l’attitude du président de la République qui s’est exhibé aux cotés du premier ministre Israélien. Chose qui n’a pas été du goût de certains religieux.
A en croire les déclarations récentes du président du haut conseil islamique au stade du 26 mars «tout ce que les jeunes du mouvement Sabati diront tout haut, leur a été murmuré tout bas «tout ce que la petite calebasse va dire, provient de la grande calebasse»», avait dit l’imam Dicko. Est ce à dire que les déclarations fortes et les prises de position du mouvement «Sabati» proviendraient d’un autre niveau ? En tous les cas, l’affaire «Charlie Hebdo» risque de réveiller les vieux démons d’une autre époque. Ah, politique quand tu nous tiens…
Issa KABA
Wowza, problem solved like it never hapednep.
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