Gouvernorat de Kayes: Ousmane Christian Diarra«harcelé», le SYNAC et le SYLIMAT réagissent

1

Le 24 janvier dernier, l’administrateur civil et Secrétaire général du Syndicat Autonome des Administrateurs Civils a annoncé sa démission de son poste au gouvernorat de Kayes. C’était suite à la nomination d’un policier comme Gouverneur. Un mois et demi après, la démission d’Ousmane Christian Diarra n’a toujours pas été accepté.

Non seulement sa démission n’est pas acceptée, mais aussi, l’administrateur civil serait contraint par sa hiérarchie à regagner son poste sous peine de sanction. Un «harcèlement» que le Syndicat Autonome des Administrateurs Civils dénonce. Le SYNAC rappelle que la démission est un « droit » reconnu en République du Mali. Par conséquent, les administrateurs civils considèrent cet acte de l’autorité de tutelle comme une « volonté manifeste d’affaiblir » la direction du SYNAC.

Dans un communiqué rendu public, ce mercredi 06 mars, les administrateurs civils, aussi bien du Syndicat Autonome des Administrateurs Civils (SYNAC) que du Syndicat Libre des Travailleurs du ministère de l’Administration Territoriale (SYLIMAT), expriment leur soutien«total et entier au camarade Ousmane Christian DIARRA »et lui donnent l’assurance de faire«obstacle, par les moyens légaux, à toute tentative de déstabilisation du SYNAC». Aussi, les deux syndicats appellent leurs militants à rester «unis et  mobilisés»pour des actions communes à venir.

Conseiller aux Affaires Administratives et Juridiques au Gouvernorat de Kayes, Ousmane Christian Diarra, avait remis sa démission, la veille de la nomination du Contrôleur Général de Police Mahamadou Zoumana Sidibé au poste du Gouverneur de la Région de Kayes. Une décision, justifiait-il, conforme aux recommandations du 5e congrès SYNAC. Congrès qui avait vu son élection au poste de Secrétaire général et au cours duquel, les admirateurs civils ont dénoncé la « militarisation » de la fonction de Gouverneur au Mali.

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Ce que vous vous appelez démission n’est et ne saurait être que de l’indiscipline pure et simple, en tant que tel cet acte mérite d’être soumis au conseil de discipline pour en tirer les conséquences.

Comments are closed.