La liste des mesures préventives pour soulager les fidèles musulmans durant le mois de Ramadan s’allonge. Après la fixation du prix du kilogramme du sucre produit localement à 450 FCFA, le litre d’huile entre 600 et 800 FCFA et le prix du kilogramme du riz brisure importé à 375 FCFA, le Gouvernement, à travers le ministère du Commerce et de l’Industrie, continue ses efforts pour permettre aux consommateurs d’avoir des produit de première nécessité à des prix abordables. En effet, après deux séances de négociations avec les acteurs de la filière viande, dans les locaux du ministère du Commerce, Abdel Karim Konaté vient d’arracher un accord aux bouchers pour le mois béni de Ramadan. Le protocole d’accord, qui est en réalité une continuité de la convention signée entre ledit ministère et les mêmes acteurs depuis presque 6 mois, prévoit le maintien du prix de la viande, à Bamako et Kati, à 2000 FCFA pour le kilogramme de la viande de bœuf avec os et 2300 FCFA pour le kilogramme de la viande de bœuf sans os comme annoncé dans notre précédente livraison.
«Compte tenu des efforts consentis par le Gouvernement, nous les bouchers nous acceptons de maintenir les prix à 2000 FCFA pour le kilogramme de la viande de bœuf avec os et à 2300 FCFA pour le kilogramme de la viande de bœuf sans os. Nous prenons l’engagement de faire appliquer la mesure à travers tout Bamako et Kati durant le mois béni de Ramadan. Nous sommes tous des musulmans et nous voulons que tous les fidèles aient accès à la viande durant cette période à moindre coût» déclaré à la presse le Secrétaire général de la Fédération des bouchers, Hansoulaye Diallo, au sortir de la rencontre avec le ministre et son Cabinet. Cette 2ème réunion a été sanctionnée par l’annonce par le ministre du Commerce et de l’Industrie de trois mesures qui vont contribuer à alléger la souffrance des bouchers. Il s’agit de la mise en place d’une interprofession pour la filière viande, la suspension jusqu’à 3 mois de l’échéance de payement des fonds alloués aux coopératives de la filière et son augmentation de 150 millions (soit 270 000 000 FCFA) pour leur permettre de pouvoir acheter des bœufs et l’exonération de TVA de la graine de coton de la CMDT afin de permettre aux éleveurs d’avoir des tourteaux à moindre coût pour leur bétail.
Yaya Samaké
